La préparation de ce voyage a duré deux ans. « Il fallait s’organiser. On a envoyé deux équipes sur place. La première pour vérifier la faisabilité et une deuxième équipe un peu plus technique : un capitaine et un guide pour faire du repérage sur les futures excursions. (…) On voulait avoir un voyage à l’international (…) Pitcairn était intéressant. Tous les navires ne peuvent pas y aller (…) Et il y a cette histoire avec les Polynésiens qu’il était intéressante de remettre au goût du jour. »
La société souhaite développer ses croisières. A tel point qu’un autre navire, l’Aranui VI, pourrait prendre la mer d’ici 2022. « L’objectif, c’est de mettre en place un nouveau navire qui serait uniquement passagers, donc un paquebot avec du personnel local, polynésien, des îles de préférence, et qui ferait 22 à 30 rotations par an sur plusieurs destinations mais qui serait autonome. L’Aranui 5 continuera les Marquises et celui-là aura la flexibilité de ne pas transporter de marchandises. (…) On a préféré se détacher de cette contrainte et rester 100% passagers pour faire beaucoup plus d’itinéraires et garder une bonne souplesse. »
Ce nouveau navire comporterait environ 150 cabines soit une capacité de 300 passagers et 130 membres d’équipage. Les études techniques ont démarré depuis plus de 2 ans. L’amateur est en attente de la défiscalisation et espère une mise en service en 2022 en comptant « à peu près 3 ans de construction » du bateau. L’investissement pour ce nouveau navire est « de l’ordre de 7 milliards de Fcfp ».