« Nous avons eu plusieurs réunions avec les ministères de l’Éducation et de l’Équipement. On nous a promis des choses qui n’ont pas été tenues », explique Yannick Laughlin président de l’association des parents d’élèves du collège de Taravao. Selon lui, le gouvernement avait promis que les nouveaux bus seraient affectés au transport scolaire de la Presqu’île. Mais ce n’est pas le cas.
« Il y a beaucoup d’élèves qui arrivent en retard (…) Certains sont en 3e et doivent passer le DNB… ».
« Mon enfant est actuellement en CM1. Mais si on ne fait rien pour remédier à la situation, d’ici deux ans il va se retrouver au collège et le problème va persister », regrette Haretaua Ellacott, parent d’élève. « On nous parle de réussite scolaire alors qu’on voit que le minimum n’est pas assuré. De nombreux enfants ne sont pas ramassés. S’ils le sont, ils arrivent en retard à l’école. Ça a un impact sur leur scolarité. »
Au-delà des retards, les parents s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants. « On voit que certains enfants sont arrivés (à l’arrêt de bus, NDLR) depuis 6 heures. Il n’y a pas de surveillance. Pendant une heure ils sont livrés à eux-mêmes. Ils en viennent à se bagarrer », raconte Haretaua.
Yannick Laughlin prévient : « Ce qu’on pense faire, c’est déposer une plainte auprès du procureur de la République pour mise en danger des enfants. »
Yannick Laughlin président de l’association des parents d’élèves du collège de Taravao
Haretaua Ellacott, parent d’élève