Le nombre de bus va presque doubler d’ici 2020, passant de 150 à 240. 112 seront consacrés aux trajets autour et à l’intérieur de l’île. Ils seront répartis sur 21 lignes identifiées. Les 128 autres appareils seront affectés aux transports scolaires. Le coût moyen d’un bus est de 15 millions de Fcfp. Celui d’un ticket est de 250 Fcfp. Les tarifs restent inchangés pour le moment.
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La nouvelle délégation de service public, signée la semaine dernière entre le Pays et la famille Chung Sao, permet au fenua de faire un pas de géant en matière de transports publics. Les attentes interminables en bord de route, les trajets porte ouverte pour limiter la chaleur ou encore les pannes récurrentes devraient être enfin terminées.
> « Si le bus doit passer à 6 heures, il passera à 6 heures »
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Le RTCT promet de réels progrès en matière d’information des usagers. « Il y aura une meilleure communication de notre part, un site internet, une page Facebook, des flyers, des brochures… en plus des agences et des supports téléphoniques que nous avons déjà. Au niveau des lignes, si le bus doit passer à 6 heures, il passera bien à 6 heures. On s’y engage. Il y aura un système de géolocalisation afin de permettre où le bus se trouve et s’il y a des perturbations sur le réseau » explique Xavier Chung Sao, le directeur de RTCT.
> Des bus plus respectueux de l’environnement
La nouvelle convention sur 14 ans prévoit également la mise en place de 700 arrêts tout autour de Tahiti. Ces améliorations, qui révolutionnent littéralement le système de transports en commun que nous connaissons, devrait changer la vie des usagers, et en attirer de nouveaux, jusque-là réticents. Mais sans voies spécialement réservées au bus, difficile de garantir la fluidité du trafic.