A quelques jours de l’ouverture de la Tahiti Fashion Week, elle peaufine les derniers détails. Elle présentera des créations fidèles à son univers. Soumia Handachy dépeint :
« C’est vraiment d’utiliser le tissu local et le marier avec des tissus qu’on peut utiliser ailleurs. Là, cette année, c’est le jean et les rayures parce que les rayures, c’est très tendance. Les rayures reviennent à la mode. »
Soumia présentera ses créations lors de deux soirées. Pour la seconde, elle crée des robes en tapa toujours dans un univers très fleuri. Elle a fait appel au centre culturel et artistique ‘Arioi de Papara qui a fabriqué ces trois pièces en tapa à la main.
Hinatea Colombani, fondatrice du centre culturel, détaille :
« On a déposé des petits trésors, des tapa. En tout, il y à peu près 50 heures de travail. Justement, notre objectif c’est de revaloriser ces métiers-là d’artisanat pour que les gens arrêtent de dire que c’est trop cher… Ça demande énormément de boulot. C’est attendre que la plante pousse, pour ensuite la sublimer. »
Soumia compte créer deux robes avec ces pièces de tapa. Cette écorce est vieille de 500 ans. Un mariage d’antan conjugué au glamour. La créatrice continue :
« Ça va être un show également. Au-delà du défilé des créations. Le centre culturel va vraiment créer une ambiance, un univers pour la soirée de vendredi. »
Les créations de Soumia iront avec des bijoux fait main de la marque Okai Perles et ses sacs à main de la créatrice Géraldine Ellé. Du fashion et du local donc…pour cette 5ème Tahiti Fashion Week.