Ce jeudi matin à l’assemblée, le président Edouard Fritch a réaffirmé son intention de faire passer le texte de la réforme de la PSG. Le volet sur les retraites étant « une urgence ».
L’intersyndicale a lancé un appel à la grève peu suivi depuis mercredi. Une grève qui ne fait ni chaud ni froid au président du Pays : « Malgré la grève générale, je passerai le texte demain. J’ai annoncé que je le ferai et donc je le ferai », a-t-il déclaré au micro de Tahiti Nui Télévision à la sortie de la séance de l’assemblée ce jeudi.
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Peu après, les syndicats ont donné rendez-vous aux médias. Malgré les discussions préalables au vote, les nouveaux amendements et l’assurance du gouvernement qu’il ne s’agit pas d’un « texte figé », les syndicalistes n’ont pas l’impression d’avoir été entendus. « Nous avons été présents quand la présidente de la commission de santé (Virginie Bruant, NDLR) nous a invité à faire des propositions. Nous avons été à deux reprises nous entretenir avec elle. Il m’avait semblé à ce moment-là que cette femme était une femme d’ouverture. Aujourd’hui je me rends compte que de toutes les façons rien n’a changé. Le gouvernement a décidé de passer outre. J’ai l’impression d’avoir été flouée, d’avoir été roulée dans la farine. Je ne me serais pas présentée, ça aurait été pareil ! » estime Lucie Tiffenat, secrétaire générale de Otahi. Selon elle, la concertation du gouvernement avec les partenaires sociaux était « de la poudre aux yeux ».
Les syndicats ont présenté aux médias un tableau comparatif, réalisé par leurs soins, concernant le volet qui fâche : celui des retraites.
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