« En juillet, il n’y a rien, et ce mois-ci, c’est revenu, confie Areti Robson. On pêche et malgré cela, ce n’est pas assez, on est obligés d’acheter le poisson. On contacte les pêcheurs de Tiputa et de Avatoru. »
Les Robson sont aujourd’hui victimes de leur succès, ils n’arrivent plus à répondre à la demande sur l’atoll de Rangiroa. La quasi-totalité de leur production passe dans une machine sous vide avant d’être expédiée à Tahiti.
« Il faut commander avant, précise Gilda Robson, parce que je ne stocke jamais mon poisson. Je le ramasse et le prépare au moment où il y en a, et ensuite j’expédie. Une fois sous vide, le poisson séché peut se conserver six mois. »
En pleine saison des becs de canne ou après les nombreux concours de pêche organisés sur l’atoll, les Robson peuvent produire jusqu’à 2 000 poissons séchés en 10 jours.
Découvrez ici le reportage d’André et Ingrid Vohi :