Teretia Marotevavata pense quant à elle qu’il faut interdire les emballages en plastique en Polynésie. Arrêter l’importation de véhicules polluants et préférer les véhicules électriques. Elle préconise également la multiplication de machines de recyclage comme celle installée dans une grande surface à Pirae. Elle propose également que le gouvernement rende accessible à tous l’achat de panneaux solaires mais aussi sanctionner sévèrement les pollueurs.
Pour Heru Shan Hang, il faut que nous changions notre mode de consommation, qu’on apprenne à acheter moins mais en qualité. Toujours selon elle, les polynésiens devraient acheter en vrac et local, mais tout cela passe aussi par de l’éducation auprès de notre entourage et surtout des enfants.
Christopher Moheana lui propose une solution participative. C’est-à-dire de payer par exemple 5 francs, pour une bouteille jetée dans les recyclables. Ou encore de déduire les charges pour les ordures. 2 mois d’exonération de charges pour chaque poubelle de déchets trier sur 6 mois. Voilà concernant vos réactions.
En Polynésie, les mesures mises en place pour lutter contre la pollution et les pollueurs existent. Il faut savoir que nous disposons d’un code de l’environnement propre à la Polynésie et que tous pollueurs pris en flagrant délit sont sévèrement sanctionnés. Certains contrevenants passent même devant le tribunal de Papeete. C’est le cas par exemple de l’équipage d’un bateau de pêche chinois surpris en train de rejeter 450 litres de polluants au large de Arue le 12 mai dernier. Le procureur de la République a ordonné le versement d’une caution de près de 36 millions pour garantir la représentation en justice. La somme a été versée le 28 mai. Le capitaine encourt 10 ans d’emprisonnement et près de 2 milliards d’amende et cinq fois plus pour la société chinoise propriétaire du navire.
En Polynésie nous sommes de plus en plus nombreux à veiller à la protection de l’environnement. Notamment les jeunes. Il n’y a qu’à voir lors des opérations de nettoyage du littoral. D’autres s’impliquent encore plus fortement comme Hiroana Putoa et Moana Van Der Maesen initiateurs du projet, We Are One Project. Ils effectuent un long voyage autour du globe pour recenser les différentes solutions qu’ils peuvent trouver durant ce périple et les partager avec nous. Leurs objectifs : Faire changer les mentalités, éveiller les consciences sur le respect de l’environnement.