Sa construction a été financée à hauteur de 80% par le Fonds intercommunal de péréquation soit 53 184 000 Fcfp et 13 millions de Fcfp par les communes de Paea et Punaauia. Au départ, 4 communes devaient prendre part au projet. Mais Faa’a et Papara se sont désistées. « À l’origine, il y avait 4 communes qui étaient intéressées. Mais pour des raisons financières, et aussi liées à la géographie, ça ne s’est pas fait. (…) À l’époque, la fourrière était estimée à 150 millions de Fcfp », explique le maire de Punaauia Rony Tumahai. Le projet total est estimé à 106 millions de Fcfp. 40 millions seront réservés à des travaux supplémentaires.
La structure est dotée de 20 courettes. 6 employés, 1 directrice, 1 secrétaire et 4 agents qui seront chargés de l’accueil des animaux. La capture des animaux se faisant par les agents de police qui recevront une formation spéciale. « Ce sont les mutoi de chaque commune qui vont capturer les animaux dangereux et en mauvaise santé. Ils vont les amener à la fourrière. Ici, des agents vont accueillir les animaux pendant 8 jours. On verra s’ils ont un propriétaire. Si on ne trouve pas le propriétaire, on les euthanasie. »
La fourrière est la première structure du genre en Polynésie. D’autres communes comme Arue ont un chenil, mais à la Punaruu, un incinérateur aux normes a été installé. « Nous avons un incinérateur aux normes. je ne sais pas où les autres communes amènent leurs cadavres d’animaux. On va lancer l’invitation aux communes et aux vétérinaires ».
Créé il y a 8 ans, le SIGFA (Syndicat intercommunal pour la Gestion de la Fourrière animale) est présidé par Layana Atae.
La nouvelle fourrière a pour but de réduire les nuisances causées par des meutes de chiens en divagation. Le SIGFA devrait travailler en collaboration avec des vétérinaires et des associations de protection des animaux.
La fourrière sera opérationnelle d’ici le mois de mars.
Rony Tumahai, maire de Punaauia