« Tant que les clients ont besoin d’avoir leurs produits. Nous on travaille… »
Les fermetures exceptionnelles concernent l’administration territoriale et les établissements scolaires du public et du privé. Les autres secteurs d’activité ne chôment pas.
A Papeete, les boutiques de prêt-à-porter ont préparé des promotions pour attirer la clientèle. Stephen, vendeur en magasin, souligne :
« Comme tous les mois, nous avons un objectif à atteindre. Nous sommes obligés d’ouvrir. Notre objectif c’est de vendre le maximum. Déjà qu’il y a quatre jours fériés, ça fait beaucoup de perte… »
Sur les chantiers, pas de repos non plus. Chaque journée de travail est comptée pour terminer à temps les meubles et la décoration de cette future boutique. Gilles est menuisier. La principale préoccupation de cet artisan est de terminer son travail dans les temps. Il déclare :
« Nous sommes en plein chantier. Nous sommes pressés. »
Dans le secteur du privé, ce jour supplémentaire accordé à plusieurs services du territoire surprend. Pour une partie de la population, seuls quelques privilégiés profitent de ce repos pendant qu’une majorité est allée au travail ce matin. Paul, lui travaille dans l’hôtellerie. Les jours fériés, il ne les a jamais chômés. Il indique :
« Si, oui il y a beaucoup plus de personnes qui sont privilégiées par rapport à d’autres secteurs. »
En ce mois de mai chargé de jour férié, les commerces de la capitale n’ont pas baissé leurs rideaux. Pour de nombreuses entreprises, il faut que les comptes restent équilibrés.