Vidéo – Nucléaire : Moruroa e tatou continue son combat pour « la vérité et la justice »

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Publié le 31/03/2018 à 8:19 - Mise à jour le 15/06/2019 à 3:27

Vous avez perdu deux grandes figures de la lutte pour la reconnaissance des effets des essais nucléaires, John Doom et Bruno Barrillot. Est-ce que vous parvenez à trouver la relève ?

Je crois qu’on peut marcher vers l’avant. On va essayer de relayer les travaux que nos deux disparus ont mené depuis longtemps. Il ne faut pas qu’on s’arrête et il faut que l’on arrive à redémarrer.

Avez-vous des nouvelles recrues ?

Nous avons installé aujourd’hui le nouveau conseil d’administration et le bureau de travail de l’association. Nous avons de nouvelles recrues. Ce sont des gens motivés qui s’investissent pour toute la population.

Pourquoi est-ce important pour vous d’aller dans les îles et comment arrivez-vous à financer ces voyages ?

Au niveau du financement, nous avons toujours demandé à la direction de l’église protestante de nous aider. Nous avons reçu une subvention pour faire des déplacements dans les îles. On ne peut pas ne pas aller vers la population.

Où en est l’étude génétique annoncée par le Pays ?

Il parait que cette scientifique japonaise ne veut plus travailler avec le Pays. Ce qui nous met en colère ce que nous-même maohi de ce pays, nous n’acceptons pas les études. On exhorte le Pays à faire avancer toutes les études nécessaires sur les problèmes inter génétiques.

L’association 193 s’est invitée dans les dans des élections. Quel regard portez-vous là-dessus ?

Au niveau de Mororua e tatou, on ne veut pas que le problème devienne le sujet d’un parti politique. C’est un combat d’un peuple qui n’appartient pas un parti politique. Il ne faut qu’on arrive à faire de ce sujet-là un sujet politique.

Pourquoi ne travaillez-vous pas ensemble dans ce cas-là ?

Le but de Moruroa e tatou est la justice et la vérité dans ce Pays. La France peut nous aider des injecter des tonnes de milliards et quand ils vont arriver, on va rester bouche-bée et ne plus penser à la justice. Certes il faut indemniser les victimes mais il ne faut pas s’arrêter de lutter pour la vérité et la justice.

Rédaction web avec Tamara Sentis 

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