Vidéo – Notoriété et fidélisation : les ambitions de French Bee pour la Polynésie

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Publié le 11/05/2018 à 8:33 - Mise à jour le 11/05/2018 à 8:33

Près de 5h15 sur le tarmac de l’aéroport de Tahiti-Faa’a ce samedi matin. Le soleil pointe timidement son nez. Un Airbus A350-900 flambant neuf atterri. Sur ses flancs ne se retrouvent pas les logos bien connus. Les lettres bleues et blanches inscrivent French Bee. C’est la première fois qu’un appareil de la compagnie se pose au fenua.

Pour ce vol inaugural, il transporte 330 passagers. Parmi ces derniers : les cadres de la compagnie aérienne : Jean-Paul Dubreuil, fondateur du groupe Dubreuil, et Marc Rochet. Ce dernier, président et directeur général de la compagnie, connaît bien la Polynésie. Il a été pendant plusieurs années aux commandes de AOM French Airlines. Le transporteur aérien a desservi pendant plusieurs années la Polynésie.

A la descente de l’avion, Marc Rochet a déclaré dans son discours :

« J’ai un attachement particulier avec la Polynésie. […] Je suis très fier d’y revenir sous les couleurs de French Bee. C’est un grand honneur et une grande satisfaction d’être ici. Venir en Polynésie : c’est un rêve pour tout le monde mais c’est un rêve pour nous aussi.»

Chants et danses traditionnels ont rythmé l’arrivée de ce nouveau venu dans le ciel polynésien. L’ouverture à la concurrence est une chose attendue par de nombreux voyageurs. Les dirigeants de French Bee en sont conscients. C’est cette carte qu’ils ont décidé de jouer.

Low-cost de luxe ou smart-cost, peu importe le nom, French Bee souhaite avancer ses pions sur l’échiquier de la concurrence, avec la qualité comme garde-fou. Marc Rochet a indiqué devant la presse et les officiels ce samedi matin :

« Notre politique commerciale est de proposer un produit moins cher mais de qualité. Cet avion est ultramoderne. Il a une altitude de cabine qui pressurise plus bas. Il fait moins de bruit et utilise moins de carburant, entièrement électronique. Tout ceci fait que c’est le dernier avion. Nous sommes dans une démarche qui vise à créer, par le prix, une attractivité de la destination qui est merveilleuse mais aussi à vouloir conserver les clients et à les faire revenir. »

French Bee n’en est pas à son premier coup d’essai en Polynésie française. Le compagnie low-cost a déjà mené une première expérience à La Réunion, département d’outre-mer. Résultat ? Satisfaisant selon le P-dg. Il s’est félicité :

« On s’aperçoit que sur une destination comme La Réunion qui était à peu près stable en trafic, on a l’a fait croître de 20 %. On en a pris une bonne part et tous les concurrents ont eux aussi des passagers à transporter, c’est donc bien pour tout le monde. »

French Bee réussira-t-elle à atteindre ses objectifs? Seul le temps le dira. En Polynésie, la concurrence promet d’être rude. 
 

Rédaction web avec Thomas Chabrol et Jeanne Tinorua-Tehuritaua 

Marc Rochet, P-dg de la compagnie

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