Vidéo – Les Libanais ont désormais leur consulat honoraire en Polynésie

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Publié le 19/02/2019 à 11:06 - Mise à jour le 19/02/2019 à 11:06

Joseph Maroun a été nommé consul honoraire du premier consulat du Liban en Polynésie, où près de 250 Libanais résident. Pour l’inauguration de ce nouveau consulat, le président du Pays et des membres du gouvernement avaient fait le déplacement ainsi que le maire de Papeete, Michel Buillard, et l’ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan.

En tant qu’ambassadeur du Liban en France, quel est l’intérêt pour vous de voir la mise en place d’un consulat du Liban en Polynésie ?
« C’est sous l’impulsion du ministère des Affaires étrangères, et en particulier du ministre des Affaires étrangères du Liban, que le Liban a décidé il y a quelques années d’affirmer sa présence, partout où des Libanais se sont installés. »

Quel est l’intérêt pour la Polynésie ?
« C’est affirmer qu’à l’autre bout de notre planète, le drapeau libanais peut flotter à l’égal d’autres drapeaux. Et que les Libanais installés en Polynésie vont avoir un point d’ancrage, un repère, en la personne du consul honoraire et en objet du consulat honoraire. Ce lien-là leur permettra non seulement d’améliorer les relations qui existent déjà entre le Liban et la Polynésie, que les Libanaises et les Libanais ont permis d’entretenir au cours des dernières décennies, mais surtout d’aller de l’avant. Nous avons des projets de coopération. »

Notamment au travers de manifestations culturelles comme le disait plus tôt le nouveau consul honoraire ?
« Absolument. La culture sera certainement l’un des piliers de la coopération entre la Polynésie et le Liban. Mais nous pensons aussi à l’enseignement, à des échanges universitaires entre l’université de Polynésie et les universités au Liban. Des systèmes d’Erasmus qui seraient des Erasmus bilatéraux en quelque sorte, qui permettraient à des océanographes libanais de venir étudier ici, et qui permettraient à des juristes polynésiens par exemple d’aller parfaire leur formations dans les universités au Liban. Nous avons en cela un point commun qui n’a pas d’égal, c’est la francophonie. Francophonie porteuse de langue commune, mais surtout francophonie porteuse de valeurs communes. »

C’est votre première fois pour en Polynésie ?
« C’est ma première fois, et certainement pas la dernière. »

Est-ce qu’il y a une communauté polynésienne au Liban ?
« Il y en a une dans le sens où les Polynésiens ont participé aux côtés des soldats français aux troupes de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Nous comptons malheureusement des Polynésiens parmi les soldats tombés pour défendre notre souveraineté et pour nous aider. Deux Polynésiens auxquels nous rendons régulièrement hommage. Nous souhaitons bien entendu que la communauté polynésienne, grâce aux échanges culturels et grâce à la mixité qui existent entre les Libanais qui se sont installés ici puissent s’installer à leur tour au Liban. Et nous avons, à l’occasion de cette visite, invité les responsables officiels polynésiens pour qu’ils viennent eux-mêmes voir le Liban, rencontrer les Libanais, et sans doute encourager les Polynésiens à venir s’installer au Liban. »
 

Rédaction web avec Sophie Guébel

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