« Il y a eu un effondrement de la chaussée au niveau d’un regard EDT. Le trou s’est agrandi et l’on ne pouvait plus passer dessus. Mais aujourd’hui, on peut circuler de nouveau. » précise Luc Faatau, ministre de l’Equipement.
Bonne nouvelle, mais comment se fait t-il qu’un fait si bénin puisse engendrer un tel embouteillage ? N’y avait t-il pas un moyen pour empêcher que les gens après une journée de travail, de plus la veille de week-end, ne soient pas bloqués des heures durant pour un petit enfoncement de chaussée. « Avec les pluies de ces derniers temps, il est fort possible qu’il y ait d’autres zones fragilisées sans qu’on le voit ». Pas rassurant.
L’équipement, ne pouvait t-il intervenir rapidement pour remédier à la situation ? « Il y eu des interventions, mais qui n’ont pas été rendues faciles, mais là, ce matin c’est fait. Le problème est réglé »
En gros pour résumer, le trou existe depuis une semaine, mais il a suffit que l’on mette quatre plots autour pour que cela perturbe la circulation, voire l’arrête totalement. Certes si les services de l’Equipement, au lieu de disposer des plots, auraient pu se creuser la tête pour trouver une autre solution afin de ne pas bloquer la circulation, certains automobilistes sont aussi coupables.
Car comme on peut le constater sur la photo, il y a la place pour que deux voitures passent côte à côte au niveau du regard, sans pour autant changer de voie, . Mais il suffit d’un rien sur la route pour que les gens ralentissent, jette un œil et repartent. Vous multipliez cette réaction par le nombre de voitures et par le laps de temps pris par la curiosité, qui est un vilain défaut, rappelons le, et vous obtenez un méga bouchon. CQFD.