Vampires, zombies ou citrouilles… leur fantaisie n’a plus de limite, pour des prix toujours plus attractifs. Sur Internet, en trouve des lentilles de contact fantaisie pour seulement 120 Fcfp. Mais le prix à payer pour la santé est parfois beaucoup plus lourd.
« Porter une lentille qui n’est pas adaptée à la morphologie de l’œil de la personne qui choisit de les mettre pour s’amuser un soir peut avoir des conséquences dramatiques en termes de risque infectieux, d’oxygénation cornéenne ou autre », prévient l’ophtalmologiste Thomas Fallevoz.
D’ailleurs, chaque année en moyenne au lendemain de Halloween, quatre Polynésiens perdent la vue… et nombreux sont ceux qui contractent une infection.
En effet, « la fête fait que, malheureusement, il y a consommation de boissons alcoolisées, ce qui n’est déjà par très conseillé avec le port de lentilles de contact, poursuit l’ophtalmologiste. Et surtout, on est plus enclin à avoir des comportements à risque, comme dormir avec des lentilles de contact. La manipulation, si elle n’a pas été apprise, peut poser également des soucis. On peut tomber dans des travers encore pires, on a parfois vu des échanges de lentilles de contact entre patients avec les germes qui vont avec… On a vu aussi l’hydratation à base de salive. Des comportements qui auraient pu être évités s’il y avait eu un dépistage ou une consultation initiale ou un conseil simplement chez l’opticien. »
Contrairement aux magasins de farces et attrapes ou aux ventes sur Internet, chez un opticien, vous avez la garantie d’acheter des lentilles homologuées. Vous pouvez aussi bénéficier de conseils sur le port et l’entretien.
En France, à compter de 2020, les lentilles seront considérées comme des dispositifs médicaux, seuls les opticiens seront autorisés à les vendre. Une loi déjà en vigueur en Chine et aux États-Unis depuis 2005. La Polynésie, elle, n’a pas encore légiféré.
« Porter une lentille qui n’est pas adaptée à la morphologie de l’œil de la personne qui choisit de les mettre pour s’amuser un soir peut avoir des conséquences dramatiques en termes de risque infectieux, d’oxygénation cornéenne ou autre », prévient l’ophtalmologiste Thomas Fallevoz.
D’ailleurs, chaque année en moyenne au lendemain de Halloween, quatre Polynésiens perdent la vue… et nombreux sont ceux qui contractent une infection.
En effet, « la fête fait que, malheureusement, il y a consommation de boissons alcoolisées, ce qui n’est déjà par très conseillé avec le port de lentilles de contact, poursuit l’ophtalmologiste. Et surtout, on est plus enclin à avoir des comportements à risque, comme dormir avec des lentilles de contact. La manipulation, si elle n’a pas été apprise, peut poser également des soucis. On peut tomber dans des travers encore pires, on a parfois vu des échanges de lentilles de contact entre patients avec les germes qui vont avec… On a vu aussi l’hydratation à base de salive. Des comportements qui auraient pu être évités s’il y avait eu un dépistage ou une consultation initiale ou un conseil simplement chez l’opticien. »
Contrairement aux magasins de farces et attrapes ou aux ventes sur Internet, chez un opticien, vous avez la garantie d’acheter des lentilles homologuées. Vous pouvez aussi bénéficier de conseils sur le port et l’entretien.
En France, à compter de 2020, les lentilles seront considérées comme des dispositifs médicaux, seuls les opticiens seront autorisés à les vendre. Une loi déjà en vigueur en Chine et aux États-Unis depuis 2005. La Polynésie, elle, n’a pas encore légiféré.
Rédaction Web avec Tamara Sentis