Fakarava est l’une des plus anciennes et l’une plus vastes réserve de biosphère au niveau national. En 1977 déjà Taiaro était le premier atoll à bénéficier de ce classement qui a été étendu à l’ensemble de la commune de Fakarava en 2006.
Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro et Toau, 7 atolls font partie de cette réserve de 2682 km², soit 118 km² de terre et 2564 km² d’espaces marins.
Les mesures prises par le comité de gestion au cours depuis 2006 ainsi que les propositions faites pour la décennie à venir ont persuadé le MAB que Fakarava pouvait conserver son label. Le comité de gestion doit cependant veiller à contrôler le développement touristique de l’île.
« En dix ans on est passé de 2000 visiteurs à 17000 touristes, donc en dix ans, la croissance du tourisme ici a été exponentielle » précise le ministre de l’environnement Heremoana Maamaatuaiahutapu. « Cela fait partie des recommandations et des craintes soulevés par le MAB, donc il va falloir que l’on réfléchisse à ce que le tourisme ne devienne pas un problème dans le cadre de la gestion de la réserve mais bien un atout » ajoute-t-il.
On compte dans le monde 672 réserves de biosphère réparties dans 120 pays, Et ce qui caractérise la réserve de Fakarava, c’est sa faune abondante et diversifiée, une flore typique des atolls des Tuamotu avec plusieurs espèces endémiques et protégés… Le travail effectué ces 10 dernières années doit être poursuivi et le comité de gestion de la réserve de Fakarava doit rester vigilant pour que les écosystèmes soient protégés.
Didier Babin, Président du comité français des réserves de biosphère du programme « Man and biosphère »