Vidéo – Le Centre de traitement d’alerte est officiellement en place

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Publié le 07/06/2018 à 12:31 - Mise à jour le 07/06/2018 à 12:31

Le Centre de traitement d’alerte (CTA) opérationnel depuis avril, vient d’être inauguré. Ce centre est en réflexion depuis 2013. En 2014, une étude a été lancée et l’année suivante, une convention était signée entre Arue, Pirae et Mahina.  « Le principe de base c’est l’intercommunalité, explique Édouard Fritch. Le sujet c’est la sécurité de nos populations. (…) Ces moyens vont nous permettre non seulement d’être au plus près des populations sur Pirae et Arue qui sont en difficulté, mais surtout derrière, de déployer les moyens adaptés. Nous travaillons directement avec le Samu (…) On sauve le malade dans les meilleurs délais »

Depuis l’ouverture en avril, 376 interventions ont été effectuées entre Arue et Pirae. Une première phase concluante. Le CTA est donc officiellement lancé. Le centre reçoit entre 70 et 100 appels quotidiens. 

Mahina n’a pour l’instant pas renouvelé la convention qui la lie au CTA. « Nous sommes en réflexion pour voir si nous avons un avantage à la mutualisation (…) C’est une question de budget », explique Frédéric Fritch conseiller municipal à Mahina. 

D’autres communes sont intéressées. « La commune de Papara est venue visiter le site, la commune de Papeete également, le maire de Moorea est venu visiter il y a quelques jours le CTA. Des maires marquisiens, dans le cadre de leur Codim ont l’intention d’organiser une visite du site. Depuis que le CTA est opérationnel, depuis avril, de manière très concrète, ces tavana, élus, pompiers, ont l’occasion de voir de manière concrète ce qu’est un CTA », se réjouit Philip Schyle, maire de Arue. 

Le CTA est implanté au CHPF sur la même plateforme que le Samu (centre 15) L’hôpital prête ses locaux à titre gracieux. Pour l’instant, 16 agents font fonctionner le CTA en continu. 

A Arue et Pirae, lorsque vous appelez le 18, c’est donc le CTA qui décroche. L’opérateur renseigne les données, un FAX est envoyé au Centre d’incendie et de secours concerné et les pompiers de garde sont bipés. L’intervention est suivie par échanges radio entre le véhicule et le CTA
En cas d’appel à caractère médical, le Samu est immédiatement informé et prend la suite.

Coût de l’investissement pour le CTA : 77 millions de Fcfp au total. « Ce n’est pas anodin : plus de 70 millions en investissement et aujourd’hui pratiquement une cinquantaine de millions en fonctionnement. Heureusement que le soutien du Pays et de l’État ont été conséquent pour notamment pour pouvoir équiper le CTA. » 
Le Fonds intercommunal de péréquation a participé au développement du CTA en subventionnant l’acquisition du matériel, logiciels, habillement des sapeurs pompiers.
La DGE a apporté, en 2018, un complément financier de 40% à la commune.
La commune de Arue a financé sur fonds propres le mobilier, les travaux d’aménagement, un local de repli et un véhicule de liaison équipé.
Arue a également a assuré le recrutement, la formation et la prise en charge des dépenses de personnel. Enfin, c’est la commune qui assure les frais de fonctionnement du CTA. 

Rédaction web 

 

Edouard Fritch

Philip Schyle

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