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Hayben et Johnny sont tous deux chasseurs de « noddies ». Des chasses qu’ils pratiquent dès la tombée de la nuit, dans la forêt de Nauru. Pour attirer les « noddies », une auto stéréo alimentée par une batterie est reliée à des haut-parleurs porte-voix, délivre des cris d’oiseaux. Une fois qu’ils sont là, il ne reste alors aux chasseurs plus qu’à les attraper avec leur gaule. Une technique qui ne laisse aucune chance aux oiseaux. Et pensant se poser dans une colonie, ils se précipitent parfois à plusieurs dans le piège.
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« On ne peut pas s’arrêter d’attraper le noddy…on aime trop sa chair. Beaucoup de gens m’en commandent, même Johnny d’ailleurs… Je les vends 120 francs la pièce » poursuit Hayben. La chasse au « noddies » à Nauru fait partie intégrante de la tradition de l’île.
Car c’est aussi cela un habitant de Nauru, quelqu’un qui puise ses ressources sans se soucier du lendemain… mais tout comme le phosphate, à un moment donné, la ressource disparaîtra si elle est surexploitée.