Vidéo – Jacques Mérot: « L’autorité de la concurrence va bien, il n’y a pas de malaise »

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Publié le 23/05/2018 à 16:33 - Mise à jour le 23/05/2018 à 16:33

Pour Jacques Mérot, président de l’Autorité polynésienne de la concurrence, « l’APC va bien. Il n’y a pas de malaise. » Ce jeudi matin, nous relations dans un article plusieurs informations qui remettaient en cause l’organisation, l’ambiance et certains recrutements au sein de l’APC qui sont entachés d’illégalité. En premier lieu, le président de l’APC avait souhaité réagir par téléphone. Des réactions que nous avons publiées ce jeudi matin. En fin d’après-midi, il a finalement demandé à le faire face à la caméra de TNTV.

Jacques Mérot « ne comprend pas ce qui permet d’arriver aux conclusions qui sont faites dans cet article. » Pour lui, aucun des points abordés ne sont vrais. Il y a visiblement une interprétation différente des textes entre le président Jacques Mérot et le spécialiste du droit de la concurrence que nous avons consulté : selon ce dernier, le règlement intérieur de l’APC (qui autorise les recrutements dans le privé) est contraire à la loi du Pays de 2015 qui a institué l’APC. D’où le caractère illégal des embauches. Des arguments que Jacques Mérot refuse de reconnaître :

« Nous n’avons aucun doute sur la robustesse de nos décisions, de nos nominations… […] Si quelqu’un pense qu’elles ne sont pas bonnes, qu’ils les attaquent. »

En ce qui concerne les inégalités salariales, Jacques Mérot indique qu’il ne fait que respecter les règles en vigueur en Polynésie. Selon lui, les agents recrutés localement font partie de la fonction publique territoriale et seraient donc payés comme dans la fonction publique polynésienne. 

« Nous faisons la même chose que dans l’administration polynésienne. »

A noter que nous avions pointé ces différences de salaires comme symbole d’une injustice à l’origine de l’ambiance délétère au sein de l’APC. En aucun cas nous n’avons remis en cause leur légalité.

Le président promet de faire la lumière sur la situation des agents dans le prochain rapport d’activité de l’APC qui devrait sortir la semaine prochaine. Il lance :

« Chacun pourra juger sur des pièces et non pas sur des élucubrations d’un de nos agents qui nous a quittés. »

Sur les plaintes déposées par les agents à l’encontre de leur collègue, là aussi, Jacques Mérot dit n’y être pour rien. Pour lui, c’est même l’APC qui en est « victime ». Le président insiste :

« L’APC va bien, elle est à l’œuvre, elle travaille. »

Rédaction web avec Sophie Guébel et Bertrand Parent

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