Ce vendredi matin, le vol a finalement été annulé. L’avion est en train de redécoller au moment où nous écrivons. Faute de personnel navigant commercial (PNC), l’avion repart à vide. Des PNC non grévistes embarqueront à Los Angeles avec les passagers américains.
À Tahiti, les touristes ont été renvoyés vers des hôtels de l’île en attendant que la situation soit résolue. « Les clients sont en salle d’embarquement et on est en train de revenir vers eux pour leur proposer des solutions alternatives. Soit d’autres vols quand on trouve des places, soit un hébergement en attendant un autre vol », explique Alex Hervet, directeur d’Air France Polynésie. 206 passagers sont concernés dont 133 touristes. « On essaie au fil de l’eau, à chaque vol, de trouver une solution. Malheurement on ne sait que 1 heure avant le vol si on va pouvoir l’opérer ou pas. »
« On a eu une phase de négociation pendant le préavis de grève. On s’est rencontrés deux fois et on a eu d’autres échanges qui n’ont pas permis d’aboutir à la levée du préavis » La direction souhaite à présent se concentrer sur ses clients : « On n’aime pas voir des clients qui sont dans une situation difficile. »
Des clients mécontents. Certains, habitants du fenua, avaient prévus des vacances, d’autres, touristes, devaient reprendre le travail lundi en métropole : « je suis très mécontente. On nous prend en otage. On a du travail là-bas. On devait repartir travailler à Bordeaux »
Alex Hervet, directeur d’Air France Polynésie
Des passagers mécontents