Vidéo – Grève à La Dépêche : pour la direction, il n’y a « aucun point susceptible d’être négocié »

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Publié le 27/02/2018 à 16:25 - Mise à jour le 27/02/2018 à 16:25

La direction souhaitait assurer, d’une part, que ce mouvement concerne en grande majorité les imprimeurs et non les journalistes de la rédaction, mais aussi dénoncer l’attitude du syndicat CSIP,  accusé d’avoir déposé ce préavis sans en avoir informé au préalable les salariés du groupe. Une volonté de nuire aux intérêts de l’entreprise pour la direction, qui affirme que les leaders syndicaux refusent de la rencontrer.

Les grévistes, eux, évoquent notamment les retards de paiements des salaires et se disent victimes de harcèlement. Accusations qui font réagir le directeur des publications : « l’entreprise a effectivement quelques soucis de temps à autre pour boucler les fins de mois. Je constate que certains salaires tombent en retard. Pour le harcèlement, je laisse les auteurs sur leurs propos. Ceux qui tiennent ces propos de harcèlement sont ceux aussi à qui on demande de travailler à la même hauteur que les autres, et qui ne le font pas. Je ne trouve aucun point dans le préavis de grève déposé qui soit susceptible d’être négocié. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de réelle demande. Ce sont des états de fait. L’imprimerie, si elle décide de reprendre, demain matin en kiosque, il y aura La Dépêche »

La semaine dernière, le délégué CSIP Stanley Sanford mettait aussi en avant le non-respect du protocole d’accord signé au mois de novembre dernier. « Il n’a pas été respecté dans sa totalité. Nous venons ici pour dire : ça suffit. Nous rappelons à nouveau que les personnes qui signent s’engagent… »

Rédaction web 

Bertrand Prévost, directeur des publications

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