Sur la quarantaine de participants à la conférence, plusieurs jeunes venus par curiosité. « Je suis venu chercher des informations. Après, en faire partie pourquoi pas. Mais comment y entrer, je ne sais pas trop » se demande Josh Tinorua….
« Pour le Grand orient de France, il suffit d’aller sur le site godf.org et de déposer une demande. Nous donnons suite à toutes les demandes. Mais effectivement, nous exigeons par exemple un casier judiciaire, et si la personne qui souhaite venir parmi nous a des antécédents, nous ne donnons pas suite et nous expliquons pourquoi. Parce que nous tenons à une forme de probité parmi nos membres », explique Mohamed Ait Aarab
Le Grand orient de France a inauguré aujourd’hui sa quatrième loge en Polynésie, la première mixte. A l’heure actuelle, l’obédience maçonnique compte environ 150 membres au fenua.
Mohamed Aït Aarab, est entré en franc-maçonnerie en 1998, en Polynésie. Il est ensuite devenu Grand Secrétaire adjoint aux affaires extérieures du GODF, puis membre du Conseil de l’Ordre de l’obédience en 2016.
Professeur au collège de Huahine (1995-97) puis de Paea (1998-2001), il a été aussi, durant ces six années, enseignant vacataire à l’Université de Polynésie française, collaborateur de journaux et revues locaux et, à plusieurs reprises champion de Polynésie de course à pied (catégorie Vétérans 1) sous les couleurs du club Excelsior.
Actuellement Maître de Conférences en littératures francophones à l’Université de la Réunion, il est spécialiste des littératures insulaires émergentes (Tahiti, Comores, Réunion, Maurice, Madagascar). »
Mohamed Aït Aarab a été reçu, jeudi par le président Edouard Fritch. Dans un contexte national et international complexe, souvent marqué par de graves événements, le délégué du Grand Orient de France a noté un regain d’intérêt, dans la société, pour la franc-maçonnerie. « De plus en plus de personnes ressentent le besoin de réfléchir, d’écouter et d’échanger sur les grands problèmes auxquels nous devons faire face ».
Il a également évoqué des thèmes tels que le transhumanisme, la bio-éthique, et, pour l’outre-mer, l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Pour Mohamed Ait Aarab, la franc-maçonnerie est un espace de dialogue, d’échanges et d’écoute, qui s’accorde pleinement avec les valeurs de la République française, et sa devise, liberté, égalité et fraternité.