Un huissier est venu tôt, ce vendredi matin, constater le blocage de l’entrée d’Engie Services. La société emploie 160 salariés. Ils étaient une trentaine sur le piquet de grève installé dans la vallée de la Punaruu. « C’est un avertissement, pour demander à la direction de négocier parce que nous convoquer et ne pas négocier ça ne sert à rien ». Mais, fort de ce constat d’huissier,la direction a déposé dans l’après-midi de vendredi une requête en référé pour « entrave illégale au travail ». Le tribunal de première instance pourrait statuer dès lundi. A moins que, d’ici là, les négociations aboutissent.
Les grévistes réclament le paiement de leurs heures supplémentaires et l’instauration d’un réel dialogue social… « Ce qu’on réclame c’est de faire respecter la réglementation sur les heures supplémentaires. Depuis des années, le personnel de Engie services et Polydiesel font énormément d’heures supplémentaires qui, pour certains, n’ont jamais été payées et pour d’autres ont été payées, mais dont les modalités restent à faire respecter. »
Sur le site de Polydiesel, qui emploie 47 salariés, mêmes revendications… La CSIP annonce d’autres mouvements… « Si monsieur De Chillaz veut continuer à tirer les ficelles et à bloquer les revendications de Engie services et Polydiesel, s’il veut qu’EDT retourne à la grève, il n’y a aucun problème ».
Par ailleurs, la CSIP a également déposé un préavis à la Cuisine centrale. Les revendications concernent en grande majorité les salaires. Un préavis a aussi été déposé à La Dépêche de Tahiti. Ce dernier a également été co-signé par O oe To oe Rima. Si la direction de la Dépêche et les salariés ne trouvent pas un accord, la grève sera effective mercredi prochain à minuit.
Gisèle Teheiura de la CSIP