L’un d’entre eux, Thomas Maifano s’agace :
« Nous sommes cinq commerçants ici. Les coupures sont un vrai problème pour nous surtout car nous avons des produits congelés et réfrigérés. »
Sur l’atoll de Makemo, c’est la Société d’économie mixte (SEM) Te mau ito api qui en est le gestionnaire. Mais aujourd’hui, les éoliennes sont en berne et le groupe électrogène de 300 kilovoltampère (KVA) est souvent en révision.
Pour ces rencontres sportives inter-îles, le Pays a prêté un groupe électrogène neuf de 400 kVA à l’île. L’installation doit repartir sur Tahiti à la fin du mois. Chose que le tavana de Makemo, Félix Tokoragi conteste :
« […] Le groupe ne partira pas. Nous ne sommes pas assujettis au chantage. Ce groupe restera sur l’atoll de Makemo. »
Les revendications du maire et des habitants vont plus loin. Fiu de cette situation, ils estiment que si la Sem ne peut continuer sa mission, alors elle doit être confiée à une autre organisation. Le maire aimerait aussi voir se mettre en place le système de péréquation pour son île.
Si la péréquation est acceptée, le prix du carburant nécessaire à la bonne marche des groupes électrogène sera de 30 francs au lieu de 60 franc.
La décision finale revient donc au Pays, actionnaire majoritaire de la SEM Te mau ito api.