Vidéo – Dialyses : le centre Isis ouvre ses portes ce jeudi

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Publié le 26/09/2018 à 7:26 - Mise à jour le 26/09/2018 à 7:26

En vidéo, l’interview de Jacques Raynal, ministre de la Santé

Depuis 2014, les centres de dialyse tirent la sonnette d’alarme : ils n’ont plus assez de place pour accueillir les malades.

Au mois de décembre, le Comité d’organisation des soins (COS) a confié la création de 30 nouveaux postes de dialyse à la société Isis. Une décision contestée par Diapol, une autre société a qui la commission a refusé l’autorisation d’exercer. « Un des acteurs avait été désigné il y a des années, il s’appelle Diapol. Diapol n’ayant pas pu mettre en place son dispositif, il y a un autre acteur qui s’est positionné c’est Isis », explique le ministre de la Santé Jacques Raynal. 

Isis ouvre finalement ce jeudi, avec deux patients. « Pour débuter, il faut être sûr d’avoir des machines qui tournent bien, que tout se passe bien. Il vaut mieux commencer petit et ensuite augmenter. Je pense que d’ici la semaine prochaine, il aura un certain nombre de patients supplémentaires ». 

Isis est un renfort. L’Apurad continuera à traiter les dialysés. « Il y avait un acteur historique qui est la société Apurad qui a traité pendant des années et qui continuera à traiter les dialysés, et puis il y avait la nécessité d’avoir d’autres acteurs ». Isis devrait également ouvrir des centres dans les îles. 

Pourquoi l’ouverture d’une nouvelle société a-t-elle mis autant de temps ? « Il y a des conditions techniques à la mise en place de ce type de dispositif, il faut avoir des moyens financiers pour avoir un bâtiment adapté, des machines… Et surtout, l’intérêt pour la population, en tout cas pour les hémodialysés c’est d’avoir la possibilité d’avoir des centres peut-être plus proches de leur domicile et d’avoir une facilité d’accessibilité à leur traitement », explique Jacques Raynal.

463 personnes souffrent d’insuffisance rénale en Polynésie, et on estime qu’elles seront près de 600 à l’horizon 2022. « Il y a un certain nombre de maladies qui peuvent entraîner ce type de pathologie. Nous sommes encore loin d’avoir la totalité de possibilités de traitement, de prise en charge du moins de ces hémodialysés et insuffisants rénaux. Le don d’organe est un des moyens, notamment la greffe de rein, est un des moyens qui permettrait de mieux freiner l’entrée des malades dans ce traitement qui est lourd et contraignant et qui à la longue entraîne des difficultés pour les patients. » 
 

Rédaction web (Interview Laure Philiber)

 
 

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