Venir en aide aux personnes en difficulté, s’engager pour préserver la nature, défendre la cause animale ou encore, proposer du soutien scolaire aux enfants : il est toujours possible de se rendre utile et il n’est jamais trop tard pour commencer.
Père Christophe référent de l’accueil Te Vai Ete-Caritas, organise régulièrement des distributions de repas aux personnes sans domicile fixe. Il peut compter sur l’aide de nombreux bénévoles. Cependant, l’homme d’Eglise met en garde ceux qui souhaitent s’engager :
« On ne le fait pas pour avoir du résultat. C’est toujours un peu frustrant parce qu’on donne quelque chose parce qu’on croit en la personne qui est en face de nous mais on ne peut pas l’obliger à avancer en tout cas à notre rythme. »
Certains hésitent à se lancer dans le bénévolat par peur de ne pas savoir faire. Père Christophe rassure mais rappelle qu’il faut savoir se préparer pour venir en aide à une population en difficulté.
« Je crois qu’il est important que les personnes trouvent ce à quoi elles vont pouvoir se donner en fonction de leur temps mais aussi en fonction de leur émotivité. […] On grandit surtout en humanité. »
Aider les uns et les autres peut aussi se faire à travers la protection de l’environnement. A Tahiti, les volontaires se réunissent régulièrement pour nettoyer le littoral souillé par des déchets laissés à l’abandon.
Dans ce combat, de nouveaux bras sont les bienvenus. Paul Pere, président de l’association Tamari’i Pointe des pêcheurs, explique :
« Nous avons besoin de coups de mains dans ces cas-là. Prendre son plastique, des gants et ramasser tout ce qu’on trouve sur les routes, même si ce ne sont pas nos détritus, mais les ramasser, c’est déjà être un bon citoyen. »
Il est aussi possible de se rendre utile dans le domaine de la santé. Les membres de l’Ordre de Malte rendent visite deux fois par mois aux enfants du service pédiatrie de l’hôpital.
Au programme : jeux et lecture pour mettre du baume au cœur aux jeunes patients. Une bénévole témoigne :
« J’aimerais qu’on puisse venir donner de son temps à mes enfants si eux aussi étaient malades. Les jeux, les histoires, ça soulage aussi les mamans d’avoir des intervenants. »
Maman, elles aussi, elles ont choisi d’épauler les familles des enfants hospitalisés pour tenter de les soulager dans ces moments d’angoisse.
Du côté de Pirae, Myriam, elle, a choisi de rejoindre les rangs des bénévoles de la Croix rouge pour trier les dons récoltés. Installée à Tahiti depuis six mois, elle n’a pas hésité longtemps à s’investir. L’altruisme est inné selon elle et chacun de nous peut faire un geste.
Elle explique :
« On peut faire plein de choses, le bénévolat, c’est grand ! »
70 personnes s’affairent à cette activité chaque semaine. Mais l’association a toujours besoin de bonnes volontés. Maeva Drach, responsable de la délégation de la Croix rouge :
« Que ce soit pour une heure par mois ou plus régulièrement. C’est comme vous le souhaitez. »
Pour les nombreuses associations, toute aide est bonne à prendre. S’engager n’est parfois qu’un pas à sauter.
Le reportage de Thomas Chabrol
- La Croix Rouge
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