Si l’an dernier, il dénonçait l’immobilisme des politiques du Pays, l’année 2017 avec les dispositifs mis en place pour soutenir les petites entreprises, lui a semble-t-il fait changer d’avis. « On a accompagné le gouvernement dans la réflexion et dans la mise en place de mesures (…) on essaie de tout mettre en œuvre avec le gouvernement pour que les entreprises repartent. »
Quant à l’annonce du Vice-président Teva Rohfritsch d’un certain nombre d’allègements fiscaux pour les entreprises, il estime que si, « C’est toujours un plus quand on amène un soutien fiscal aux petites entreprises. » Il souhaite aussi avoir des allègements au niveau du code du travail, « Notamment sur les contrats à durée déterminée » estimant qu’il est « stupide de ne pouvoir embaucher qu’une personne deux fois, si on a besoin de le faire trois ou quatre fois. » Donner plus de flexibilité à l’emploi, sera selon lui, « l’une des grandes demandes des organisations patronales pour 2018. »
A la question de savoir sur quel secteur s’appuyer pour faire redémarrer l’emploi, sans hésiter, le président de la CPME indique « Le tourisme. C’est ce qui fera repartir la Polynésie. » Pour cela, « il faut qu’il y ait de gros projets touristiques qui soient enclenchés par le gouvernement comme cela semble être le cas. »
Autre marché, les aides à la personne. « La population va vieillir et il va falloir s’occuper des personnes âgées, des malades. » Mais pas que, « Le numérique avec tous les services qui vont se développer avec l’arrivée du câble dans les îles. Cela devrait permettre de créer de l’emploi. »
Quant à ce qu’il attend des débats sur l’orientation budgétaire à l’assemblée, « Qu’ils continuent dans leurs efforts de relance des entreprises, soutenir l’emploi et pousser le tourisme ». Martelant, « il nous faut plus d’hôtels en Polynésie pour recevoir les touristes et derrière, il y aura des dessertes aériennes plus importantes. »