Vidéo – Centre de mémoire des essais nucléaires : Joinville revendique le terrain

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Publié le 03/02/2019 à 15:32 - Mise à jour le 03/02/2019 à 15:32

Le 28 janvier dernier, le président du Pays Edouard Fritch et le haut-commissaire René Bidal ont signé i une convention d’occupation pour un terrain de 3276 m2 à Papeete, afin qu’y soit installé le futur centre de mémoire des essais nucléaires en Polynésie française. 
  
Cette parcelle se situe en front de mer et comprend deux bâtiments principaux, l’Hôtel de la Marine (Bir Hakeim) et la résidence du commandant de la marine, ainsi qu’un vaste terrain nu. 

Ce lundi, Joinville Pomare et ses sympathisants se sont introduits sur le terrain dès l’aube. Le but : revendiquer cette terre qui selon lui aurait dû être restituée à sa famille : « Nous avons occupé le terrain que l’Etat vient de remettre au territoire par rapport à un lieu de mémoire concernant Moruroa et Fangataufa. Or, nous avons adressé au haut-commissaire en mars 2018, des courriers disant que toutes ces propriétés que l’Etat français a dans la ville de Papeete ou à Taravao, sont des propriétés que la France a confisqué et volé à notre famille, la famille royale Pomare. C’est pourquoi ce matin, suite à ce transfert que la France a fait, nous voulions dire à la France que ce n’est au territoire qu’il faut restituer mais à nous à la famille royale Pomare à qui on a spolier la terre. » 

La direction de la Sécurité publique (DSP) est intervenue pour expulser Joinville. Une opération qui s’est déroulée dans le calme. « C’est une occupation illicite. Nous sommes intervenus pour faire partir ces personnes qui se revendiquent propriétaires. Ce n’est pas le problème de la police. Il y a des tribunaux pour ça », a réagi Mario Banner, directeur de la DSP. Le site était censé être gardé par le Pays. 

 

En vidéo, l’interview de Joinville Pomare
 

Rédaction web avec Brandy Tevero et Jeanne Tinorua Tehuritaua

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