Comme dans toutes les îles de Polynésie, Raivavae doit faire face au problème des déchets. Depuis un an et demi, les 900 habitants de cette île des Australes ont pris l’habitude de trier et cela grâce aux efforts des agents de la commune. Certains d’entre eux, très impliqués dans ce combat, n’hésitent pas à faire du porte-à-porte si nécessaire.
Petit à petit, le tri des déchets entre dans le quotidien des villageois, si bien que la commune s’est munie depuis peu d’un broyeur. Les canettes en aluminium, par exemple, ramassées chaque semaine, passent dans cette machine avant d’être mélangées à du ciment.
Malheureusement, une grande partie des déchets de Raivavae est enfouie dans le sol. La mairie a donc pour projet l’acquisition d’un terrain afin d’y établir un dépotoir minimisé, adapté à l’île, pour y stocker les déchets broyés. Elle est en attente d’une étude de sol avant de passer à la pratique.
Petit à petit, le tri des déchets entre dans le quotidien des villageois, si bien que la commune s’est munie depuis peu d’un broyeur. Les canettes en aluminium, par exemple, ramassées chaque semaine, passent dans cette machine avant d’être mélangées à du ciment.
Malheureusement, une grande partie des déchets de Raivavae est enfouie dans le sol. La mairie a donc pour projet l’acquisition d’un terrain afin d’y établir un dépotoir minimisé, adapté à l’île, pour y stocker les déchets broyés. Elle est en attente d’une étude de sol avant de passer à la pratique.
> Des nettoyages trimestriels de l’île
Plus loin, à Rangiroa aux Tuamotu, sur l’atoll le plus visité de Polynésie, les acteurs du tourisme travaillent main dans la main avec la commune. Tous les trois mois, excursionnistes, hôtels et pensions de famille organisent des ramassages de déchets. La famille Sun a été désignée depuis 10 ans aujourd’hui pour organiser ces journées de nettoyage de l’île.
Lors du dernier ramassage, une association de Tahiti présente sur l’île s’est jointe aux habitants. Malama Honua a trouvé cette action trimestrielle très intéressante. Cependant, force est de constater que les efforts d’un groupe ne régleront pas le problème des déchets au fenua si la communauté entière ne suit pas le mouvement.
« Il faut qu’on éduque nos jeunes à ramasser et l’éducation commence à la maison, puis à l’école, indique Taurama Sun, le responsable des journées environnement sur l’île de Rangiroa. Le but est d’éviter que les gens jettent par terre, on a donc mis en place des poubelles. Mais tous les trois mois, on remplit deux à trois sacs de déchets sur un tronçon de 500 mètres autour des écoles… »
Pour le responsable, l’idéal serait de ne plus avoir de déchets plastiques sur l’île, « qu’on utilise des bouteilles consignées pour la limonade, pour l’eau ». « Ça serait bien qu’on arrive à ça dans une quinzaine ou une vingtaine d’années, qu’on arrête de faire importer des emballages plastique », conclut-il.
Lors du dernier ramassage, une association de Tahiti présente sur l’île s’est jointe aux habitants. Malama Honua a trouvé cette action trimestrielle très intéressante. Cependant, force est de constater que les efforts d’un groupe ne régleront pas le problème des déchets au fenua si la communauté entière ne suit pas le mouvement.
« Il faut qu’on éduque nos jeunes à ramasser et l’éducation commence à la maison, puis à l’école, indique Taurama Sun, le responsable des journées environnement sur l’île de Rangiroa. Le but est d’éviter que les gens jettent par terre, on a donc mis en place des poubelles. Mais tous les trois mois, on remplit deux à trois sacs de déchets sur un tronçon de 500 mètres autour des écoles… »
Pour le responsable, l’idéal serait de ne plus avoir de déchets plastiques sur l’île, « qu’on utilise des bouteilles consignées pour la limonade, pour l’eau ». « Ça serait bien qu’on arrive à ça dans une quinzaine ou une vingtaine d’années, qu’on arrête de faire importer des emballages plastique », conclut-il.
Rédaction Web avec André et Ingrid Vohi