Vers des offres de voyage moins chères pour les touristes

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Publié le 04/02/2015 à 9:43 - Mise à jour le 04/02/2015 à 9:43

Le séminaire Ia Ora consacré aux pensions de famille s’est terminé hier mercredi. Pour cette dernière journée, il a été question de gestion écologique, mais aussi de desserte aérienne. Pour de nombreux propriétaires de pensions de famille, le prix des billets d’avion serait un frein au développement touristique. Le P-dg d’Air Tahiti Nui réfute totalement ses affirmations. 
« Qui dit que les billets d’avion sont un problème pour les touristes ? Le café du commerce, dans la rue, oui, je sais. Les touristes ne disent pas ça, je vous rassure. les touristes, ils nous demandent des sièges en classe affaire en ce moment. Et on n’en a pas assez », déclare Michel Monvoisin. 

 
Depuis 2 ans, la fréquentation touristique remonte doucement autant dans les hôtels haut de gamme que dans la petite hôtellerie familiale. Certains persistent à dire que la diminution des tarifs des billets d’avion permettrait une meilleure remontée. 
« Nous avons une bonne progression au niveau de la fréquentation de notre structure. Pourquoi ? Parce qu’on récupère les globe-trotters. Ce sont des gens qui ne paient pas un billet d’avion pour venir directement à Tahiti », explique Carlos Fong de la pension Arearea. 
 

En effet, des compagnies comme Emirates proposent au départ de Paris, des tours du monde à 1800 euros soit à peu près 216 000 Fcfp. Avec une escale à Tahiti. Certains métropolitains utilisent même ce type de billet pour venir en Polynésie. Ils paient environ 200 euros moins chers que s’ils avaient pris un billet Air Tahiti Nui.

Mais la compagnie locale a trouvé une parade qui permettra par la même occasion de remplir les pensions de famille. Un voyageur pourra bénéficier de 200 à 300 euros de réduction sur son billet d’avion s’il a réservé au moins 10 nuits dans une pension de famille.
« Nous avons lancé depuis plus d’un an déjà, des offres pensions de famille sur le marché français en test. On vient de se lancer sur le marché néo-zélandais. On va travailler sur le Quebec. Et là aussi, ce qu’il faut pour les pensions de famille, c’est qu’il y ait une offre qui réponde à la demande. »
 
Les pensions de famille devront donc miser encore plus sur la qualité de leurs prestations. Et surtout elles devront proposer des réservations sur Internet.

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