Vendre des fruits pour apprendre à devenir autonome

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Si certains dégustent des chocolats, d’autres travaillent, en ce week-end prolongé de Pâques. C’est le cas de Heeroa, 12 ans. Ce jeune homme, passionné de surf, récolte, conditionne et vend des fruits, en famille, pour financer un projet personnel. Une idée de ses parents, qui souhaitent lui apprendre l’autonomie et le goût de l’effort…

Publié le 05/04/2021 à 12:43 - Mise à jour le 05/04/2021 à 12:43

Si certains dégustent des chocolats, d’autres travaillent, en ce week-end prolongé de Pâques. C’est le cas de Heeroa, 12 ans. Ce jeune homme, passionné de surf, récolte, conditionne et vend des fruits, en famille, pour financer un projet personnel. Une idée de ses parents, qui souhaitent lui apprendre l’autonomie et le goût de l’effort…

Se fixer un objectif, et apprendre à l’atteindre… un enseignement que les parents de Heeroa Maiotui souhaitent lui transmettre. Passionné de surf, l’adolescent de 12 ans a des projets… mais c’est par lui-même qu’il va les réaliser…

« Un jour, mon fils me dit : maman, j’aimerais un foil! Je lui ai répondu : il y a le vi Tahiti devant, on va aller chercher des mangues, et puis tu n’as qu’à faire 250 paquets de bonbons mangues à 1000 Fcfp! » explique Gwendoline Maiotui, la mère de Heeroa. « Avec son père, on a voulu lui apprendre que si tu veux quelque chose, il faut travailler pour l’obtenir, il faut te donner les moyens. On espère que quand il grandira, il aura ces valeurs là. C’est important que ça vienne de lui, qu’il le fasse de A à Z…. C’est une leçon de vie ».

« Mes parents m’ont dit que pour avoir ce que l’on veut, il ne faut pas seulement le demander, il faut se mobiliser », explique Heeroa.

A Papara, les mangues vi Tahiti poussent partout et sont assez peu exploitées. Avec sa fratrie et ses cousins, Heeroa ramasse, conditionne et vend des sachets de bonbons mangues.

« On va cueillir les fruits avec ma maman, on les met dans la voiture. On les épluche, on les coupe, on les met dans des sachets et on ajoute le jus dedans. Il faut noter les commandes, marquer tous les paquets que les clients veulent, combien »…

« On est là pour l’aider, on le fait en famille, c’est fun. On le soutient », indique Gwendoline. « Le grand frère voulait aller à Huahine, toute la famille avait mis la main à la pâte pour un projet similaire. Ca avait bien marché. C’est bon pour toute la famille ».

S’il persévère, Heeroa surfera bientôt les vagues de la Taharuu sur son foil, autofinancé… une première expérience riche d’enseignements pour ce jeune adolescent…

« Il va prendre soin de son foil je crois, parce-qu’il va savoir combien ça a coûté en temps, en fatigue… « , conclut sa mère.

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