Au premier étage de l’hôpital de Taaone, un service est en partie consacré au secteur covid. Retreint, il comporte 4 lits, hors crise. « Le dernier patient covid est sorti il y a environ un mois donc là le service est vide. On a quatre chambres qui sont encore gréées pour accueillir des patients covid si besoin en était. On peut s’attendre à avoir des nouveaux patients qui arriveraient si le covid devait évoluer sur un nouveau mode épidémique », prévient Erwan Oehler, responsable du service et des unités covid non-réanimatoires.
Avec l’annonce de l’arrivée de l’omicron au fenua, les équipes se préparent sereinement à l’émergence d’une éventuelle troisième vague. Benina assure la désinfection des chambres. Elle ressort les tenues spéciales de protection en vigueur durant la crise et réactive certains réflexes : « c’est le protocole habillage et déshabillage. Pour faire l’entretien quotidien des chambres, il faut s’habiller avant d’entrer dans les chambres, aérier. Et avant de sortir on referme la chambre. »
« Si jamais on devait arriver à saturer ces 4 lits réserver, les patients non covid seraient transférés dans le reste de l’hôpital pour atteindre une capacité de 15 lits dans ce service et si on arrivait à un stade de saturation de ces 15 lits, on redéclencherait le plan qu’on a mis en place lors de la précédente vague et on augmenterait notre capacité au fur et à mesure de l’épidémie », explique Erwan Oehler.
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Au centre hospitalier, le plan blanc n’a pas été levé. Si la fin de l’accalmie semble se dessiner, le personnel pourra passer ses fêtes de Noël dans le calme. le ministre de la Santé devrait dévoiler cet après-midi la stratégie du gouvernement pour tenter d’éviter une propagation effrénée.