Vaincre les violences envers les femmes dans le Pacifique

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Publié le 05/09/2017 à 7:21 - Mise à jour le 05/09/2017 à 7:21

Il s’agira surtout d’un programme d’information auprès des petites communautés d’Océanie, pour faire évoluer les comportements. Car les violences envers les femmes ont bien sûr un coût moral, psychologique, sociétal… mais aussi financier, ne serait-ce que pour les soins ou les procédures de justice.
Il s’agit donc de prendre le problème a la racine, mais aussi d’assister les femmes dans leurs démarches.
 
Samoa ne se distingue pas pour son combat en faveur du droit des femmes. Son Premier ministre s’est exprimé cette semaine contre l’avortement en des termes très violents : pour lui, il s’agit d’un « meurtre », même en cas de viol et d’inceste.

Et lors de la cérémonie d’ouverture du Forum des Iles du Pacifique, un policier a frappé une journaliste, semble-t-il parce qu’elle n’était pas placée au bon endroit.
Les femmes ont donc encore des droits a conquérir, jusque dans les événements les plus officiels censés les promouvoir…

Du côté du fenua, en 2016, le parquet de Papeete donnait le chiffre de trois femmes agressées chaque jour.

Les violences faites aux femmes sont plus nombreuses en Outre-mer que dans l’hexagone. 
En mars dernier, l’avis « Combattre les violences faites aux femmes dans les Outre-mer » a été par l’Assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental  (CESE). Parmi les recommandations du CESE, promouvoir la prévention et la sensibilisation, mais aussi développer les outils statistiques pour améliorer la connaissance de l’ampleur des violences faites aux femmes dans les Outre-Mer

Rédaction web

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