La Polynésie compte environ 13 000 cheffes d’entreprises. Et une partie d’entre elles, se sentent aujourd’hui « isolées » selon la nouvelle association : « Avec un territoire aussi grand que l’Europe, des réseaux de transport dépendants des aléas climatiques, économiques et ‘mécaniques’, et une disparité des accès aux divers réseaux, les entrepreneures polynésiennes rencontrent souvent des difficultés dans le développement de leur business… De la couturière aux Marquises à l’agricultrice aux Australes ou la prestataire de service aux îles du Vent, la cheffe d’entreprise doit allier sa vie de famille à sa vie professionnelle et se tenir constamment informée des modalités légales liées à son activité économique. Des challenges importants à relever, dans un contexte mondial en crise ».
L’association Vahine Arata’i no Porinetia a été créée le 4 avril dernier par 15 « business women », à destination de « toutes les actrices économiques du territoire, quelque soit la taille de leurs activités ». Elle a pour volonté « de réunir, d’accompagner et valoriser, tous les savoir-faire féminins de Polynésie ».
La première assemblée générale ouverte à tous aura lieu vendredi 13 mai à l’auditorium de la CCISM à 17 heures, où l’association présentera sa première action : une enquête auprès des femmes sur les défis à relever suite à la crise Covid. Les recommandations de cette étude permettront par la suite de définir un plan d’action adéquat pour les cheffes d’entreprise impactées par la crise.
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PRATIQUE
Cotisation annuelle de 6 000 Fcfp / an
Plus d’infos à [email protected] ou lors de l’assemblée générale vendredi 13 mai