Cette signature avec Te Uira Api No Raromatai devrait, selon le Pays, annoncer une nouvelle donne dans le schéma énergétique polynésien. Si les Marquises ambitionnent de faire de même, d’autres archipels pourraient suivre : « On espère que ce modèle soit démultiplié, notamment aux Tuamotu, où ils ont, je pense, intérêt à se regrouper » a déclaré Yvonnick Raffin, ministre de des finances, en charge de l’énergie.
Ecartant ainsi EDT ENGIE de la gestion de 600 kilomètres de lignes électriques concernées, le pays se défend toutefois de vouloir réduire le champ d’action du concessionnaire historique : « En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ça change le paysage, cela change les approches, et maintenant il n’y a plus un seul concessionnaire dans le coin, et puis, les communes. Maintenant, il faut apprendre à travailler ensemble et dans l’intérêt général de la population ».
Contestée un temps sur la légalité de sa constitution, la SPL devrait générer un chiffre d’affaires annuel prévisionnel de 1,5 milliard de Fcfp dont 750 millions de Fcfp du fonds de péréquation. Une signature qui soulage son PDG à l’heure du démarrage : « Cela consolide financièrement et administrativement le socle de cette SPL. Nous allons reprendre les 28 employés qui travaillaient avec le concessionnaire historique qui était EDT » rappelle Marcelin Lisan, maire de Huahine et PDG de la SPL Te Uira Api No Raromatai.
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Lancée officiellement le 1er avril, la nouvelle structure confirme à ses 7 000 abonnés que les prix et conditions resteront inchangées. Elle affiche également ses ambitions pour Taputapuatea et Huahine en fixant un objectif ambitieux : celui d’introduire 50% d’énergies renouvelables grâce au photovoltaïque.