Une seconde de La Mennais veut préserver l’écosystème marin

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Publié le 27/10/2017 à 16:20 - Mise à jour le 27/10/2017 à 16:20

Parmi les chercheurs qui coordonnent ce « reef check », Matthieu Petit (docteur en biologie marine) et Laetitia Bissarah (Ingénieur de l’environnement) ainsi que des membres des associations “Te mana o te moana” et “Pae Pae No Te Ora”.

Les lycéens ont pu approfondir leurs connaissances sur le développement durable à partir d’une étude de cas locale et transdisciplinaire : ils étaient accompagnés de leur professeur d’histoire-géographie Marc Lenfant, de science de la vie de la terre Carine Solia, de physique-chimie Willy Muller et d’EPS Thierry Gouez.
 
Trois ateliers leur étaient proposés. Le premier leur faisait découvrir la vie des coraux. Ils ont appris que le corail ne pouvait vivre sans un polype, une espèce animale présente dans les trous des coraux, et sa zooxanthelle, une plante qui ne peut vivre sans son polype. Le second atelier abordait les espèces marines et le « Reef check ».
Il s’agit d’un recensement des espèces marines vivant dans un milieu donné et de leur nombre. Les étudiants de seconde ont eu l’opportunité d’en faire un. Lors du troisième atelier, les élèves se sont interrogés sur les problématiques sociales et économiques rencontrées sur les​ ​lieux. 
 

Ces lycéens ont découvert que les coraux étaient en danger pour différentes causes comme la prolifération des algues comme les “turbinarias” qui empêche la photosynthèse, les taramea (étoiles de mer) qui les mangent, l’acidification de l’eau, le réchauffement climatique (le blanchiment du corail commence à 28°) ainsi que la pollution et les apports terrigènes. Hormis peut-être les taramea, c’est donc l’espèce humaine qui serait responsable de tous ces déséquilibres. Si l’on continue à ne rien faire, les poissons seront aussi menacés car ils auront moins de refuges. L’écosystème du nos lagons​ ​sera​ ​alors​ ​​ ​totalement​ ​bouleversé.
 

Dans le but d’améliorer le développement durable de cette zone, et par la suite, celui de la planète, chacun peut s’investir dans les associations “​Te Mana O Te Moana” ​ou “​Pae Pae No Te Ora”​, afin d’être une​ « sentinelle de l’océan »​. Les sentinelles ont à coeur de vérifier l’état des coraux, compter des espèces de poissons, de tortues ou retirer les algues envahissantes qui, ultérieurement, pourront​ ​servir​ ​d’engrais​ ​pour​ ​des​ ​agriculteurs​ ​bio. 
 

Lilou​ ​Payreficot​  ​-​ ​Reiana​ ​Tamarii​ ​-​ ​Hereiti​ ​Teraitua​ ​-​ ​Raihau​ ​Tchang
(élèves de seconde 6 au lycée La Mennais) 

Le reportage télévisé au PK18 :

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