Une seconde chance pour la scierie de Papara

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Publié le 04/04/2018 à 14:29 - Mise à jour le 15/06/2019 à 3:20

L’inauguration officielle de la nouvelle scierie de Papara a eu lieu ce matin sur les locaux de l’entreprise. « Cela fait deux mois que l’on a repris l’activité, au début il y avait un peu de balbutiements mais maintenant nous sommes en pleine période de fabrication », explique Emmanuel Gabriel le co-gérant de la scierie de Papara.

La scierie possède un site de production et de stockage de 6000 m3 et exploite les forêts de Pinus installées sur les terres domaniales qui appartiennent au Pays.   « On travaille le pin des caraïbes et on a une capacité de production de 1400 mètres cubes de bois fini à l’année. »

Les récents investissements pour la scierie de Papara lui ont permis de créer des produits : du bois de construction, des tuiles de bois normalisées et brevetées mais également des palettes et d’autres produits comme les plaquettes pour paillis de jardin, ou encore du bois combustible.

Le co-gérant, Emmanuel Gabriel explique également qu’il peut désormais vendre son bois grâce aux nouvelles normes mises en place : « On va pouvoir vendre notre bois, car il a un classement reconnu par le Pays et qui rentre entièrement dans les normes ». Ce qui permet à la scierie d’utiliser leur bois sur le marché public.

Au-delà des nombreux savoirs-faire de la nouvelle scierie de Papara comme le bûcheronnage, le sciage ou encore le séchage, elle traite également à cœur son bois. Un traitement efficace qui se différencie avec l’accompagnement d’une filière écologique. « Notre bois est traité à l’autoclave avec une solution de tanalith ce qui lui amène une classe de résistance de 1 à 4 qui couvre toutes les résistances contre les nuisibles que l’on peut rencontrer en Polynésie. »

Cette inauguration officielle de la scierie a également rassemblé quelques membres du gouvernement, dont Teva Rohfritsch vice-président et ministre en charge de l’Economie et des finances « On est au carrefour de l’action de 3 ministères, celui de l’Agriculture, du Logement et puis de l’Economie puisque nous sommes sur un projet industriel, ce qui est particulièrement important et cela fais à peu près deux ans que nous l’annonçons c’est qu’il faut valoriser nos ressources propres. Et nous avons ici l’exemple même avec toute une chaîne qui est en train de s’installer depuis l’exploitation de nos forêts qui sont arrivées à maturité et jusqu’à cette industrie de transformation. »  

Teva Rohfritsch insiste également sur l’importance de ce projet, et ses mises en place en termes de durabilité. « Il faut replanter. Chaque arbre qui est prélevé donne lieu à un nouvel arbre qui soit planté. »

La scierie de Papara a déjà créé 12 emplois et Emmanuel Gabriel compte doubler ce chiffre d’ici la fin de l’année. 

Rédaction web 

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