Une rentrée en Polynésie pour 250 nouveaux professeurs de métropole

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Publié le 08/08/2017 à 16:16 - Mise à jour le 08/08/2017 à 16:16

C’est un changement de vie radical pour 250 fonctionnaires de l’éducation nationale qui ont quitté la métropole pour le fenua. Fraîchement débarqués, ces nouveaux arrivants doivent s’installer et s’adapter à un nouveau rythme de vie. Mais avant de mesurer à la réalité dans leur établissement, ces nouveaux résidents enchaînent les réunions d’information.

«C’est un peu un arc-en-ciel dans ma tête, c’est-à-dire que je suis motivé pour le faire, mais en même temps, je me demande si je vais y arriver.  Il y a l’appréhension de la rentrée et le choc de culture. Ces réunions sont rassurantes. Je vois que je ne suis pas le seul dans le même cas !», explique David, professeur d’économie et gestion.

Ils se plongent dans un système éducatif spécial qui présente de nombreuses différences avec l’hexagone : contexte linguistique et social, problèmes de transport, décrochage scolaire pour un millier d’élèves chaque année, difficultés de communication en classe… L’enseignement en Polynésie implique une approche particulière.

«On n’est pas là pour décrire un monde de bisounours, il y a évidemment la carte postale et les conditions d’accueil et de vie qui sont privilégiées mais il y a aussi la nécessité de demander à ces profs de donner plus, encore plus, aux élèves polynésiens. Il ne faut pas leur cacher les difficultés qu’ils vont rencontrer : certains établissements sont vieux et les populations scolaires sont très hétérogènes, ce qui nécessite une adaptation pédagogique forte», affirme Thierry Delmas, directeur de la DGEE.

Un rêve se réalise pour ces professeurs. Reste désormais à prendre ses marques et transmettre leurs connaissances aux jeunes Polynésiens. 

Rédaction web

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