Munis de leurs banderoles ou encore de drapeaux marquisiens, des mères de famille ou encore de simples citoyens sont venus dans l’espoir de trouver une oreille attentive à leurs revendications ce samedi. Mais devant les rideaux fermés du Haut-commissariat et l’absence d’interlocuteurs à l’Assemblée de la Polynésie française, la colère prend le dessus. « Nous disons : monsieur le Président, tu n’es pas là, tu n’es pas devant nous ! Moi aussi, j’ai voté pour toi. Je suis déçu » s’exclame Arthur Temarii, initiateur de la marche.
Dans son courrier, le collectif Injustices Porinetia conduit par Arthur Temarii dénonce surtout les inégalités de traitement du système judiciaire. Une manifestation qui selon leurs dires a failli ne pas avoir lieu.« Quand les gens ont entendu, dernièrement, que le gouvernement a pris une décision, ils m’ont appelé me demander pourquoi on faisait quand même la marche étant donné qu’une décision avait été prise. Je leur ai dit : ‘mais ce n’est pas comme ça qu’on doit regarder. Il faut qu’on prouve qu’on est unis et qu’on se lève pour montrer que l’on ne veut plus cette injustice' » explique Arthur.
Après avoir terminé cette marche avec un sentiment d’insatisfaction, nul doute que le collectif va encore faire parler de lui dans les prochains jours… Et « la prochaine fois, ça sera plus dur » affirme Arthur.
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