Ils étaient une dizaine à avoir répondu à l’appel de l’association Tahiti Herb Culture. Richard Temarii, et des représentants du collectif contre les violences faites aux femmes : ils sont là pour montrer leur mécontentement face aux injustices de manière générale. Et l’élément déclencheur est la libération de Thierry Barbion et Marc Ramel.
« Tout le monde se demande pourquoi on les libère, comment c’est possible, alors que d’autres personnes qui ont fait des choses moins graves ont demandé leur libération, mais ne l’ont pas eu. On voit qu’il y a certaines injustices. Et on parle même de l‘affaire du docteur qui s’est fait livrer de l’ice à l’hôpital, et aujourd’hui, la justice lui redonne ses fonctions », et apparemment, on lui donne des dommages et intérêts. Alors là, on est tous en train de se demande : que fait la justice ? Qu’est-ce qu’il se passe dans cette soi-disant justice ? Est-ce que c’est vraiment une justice à deux vitesses ? Est-ce que c’est une justice pour les privilégiés, qui ont du fric ? » déclare Ipeva Tetahio, membre de l’association Tahiti Herb Culture.
Arthur Temarii, un des participants à la manifestation souhaite organiser une marche le 5 octobre prochain pour dénoncer toutes les formes d’injustice en Polynésie. Le rendez-vous est donné dans les jardins de Paofai.
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