Une situation qui perdure depuis des années mais qui a pris de l’ampleur ces derniers mois… La riveraine dont la maison à été caillassée vit avec un nunchaku à la ceinture pour se défendre…
Chaque week-end, des jeunes d’autres quartiers s’installent
sous l’abri-bus qui jouxte le collège de Taravao. Ils se regroupent parfois jusqu’à 50 ou 60. L’ouvrage est très dégradé, et jonché de déchets. Tous les week ends, il abrite alcool, stupéfiants, boomblasters et violences. Il sera détruit.L’autre point noir, le Fast food, a été sécurisé après plusieurs débordements.
« Nous avons été obligés de contacter la presse pour que ça bouge », s’exclament deux riverains.
« Chaque samedi, c’est musique à fond, jets de projectiles, bouteilles… c’est arrivé à un stade où tous les voisins en ont marre! », poursuit l’une d’eux. « On a fait des pétitions, tous les voisins ont signé. On s’est adressé à tavana, au procureur, au ministre, au haut-commissaire… on ne savait plus où aller! »
« C’est tous les week end : bruits, cris… j’ai même été volé », explique un voisin. « Les mutoi on les appelle, la plupart du temps ils ne répondent pas… quand ils répondent c’est pour nous dire qu’ils ne peuvent pas venir, qu’ils ne peuvent pas tous les attraper. Les gendarmes m’ont même dit qu’ils ne se déplaçaient pas pour rien alors qu’ils étaient arrivés plus d’une demi heure après mon appel… les jeunes avaient eu le temps de décamper!
Pour l’instant, il n’y a pas eu de mort, mais si les autorités ne font rien, c’est ce qu’il va se passer… »
« Il ne faut pas occulter le fait qu’il y a la précarité de l’emploi, aussi. Et peut-être, au niveau des parents, on relève un certain désengagement, parfois. C’est une voirie qui appartient au Pays, et il appartient au Pays d’apporter sa contribution dans la résolution de cette problématique. »
Après une table ronde organisée à la mairie entre les pouvoirs publics, la principale du collège et une représentante des riverains, une réunion de crise est prévue. Des mutoi supplémentaires seront aussi embauchés.