Des professionnels dont les bonnes pratiques progressent et qui cherchent à diversifier leurs activités selon le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha. “Nous produisons mieux. Les pratiques ont changé, notamment l’utilisation des produits phytosanitaires. Nos agriculteurs ont pris conscience que l’utilisation de ces substances doit être maîtrisée, voire atténuée par rapport à l’objectif d’agriculture naturelle biologique.”
Autre “boost” pour l’agriculture, les produits transformés. “Ceux qui vont transformer, vont permettre aux agriculteurs producteurs d’être encore plus présents demain.”
Si l’on ne peut comparer la Polynésie aux grands pays producteurs, pour le ministre, l’objectif est de mieux utiliser les produits locaux, et de les mettre en valeur. “Des produits qui n’étaient pas connus et qui étaient consommés que dans des recettes traditionnelles, comme le ufi, l’igname, le manioc, ou la patate douce.”
A noter qu’au lendemain de la fermeture de la foire, à partir du 9 octobre, le Pays organisera les Etats généraux de l’alimentation en Polynésie française, où trois ateliers travailleront sur les attentes des Polynésiens, à savoir l’agriculture du futur, et l’alimentation idéale à organiser à travers l’agriculture. ”
Tous les débats, questions, etc… seront synthétisés puis envoyés au ministère de l’Agriculture en métropole. C’est une initiative du gouvernement Macron, nous allons jouer le jeu et on espère à travers nos parlementaires et gouvernement pouvoir discuter avec l’Etat, sur l’intérêt de soutenir le secteur primaire et notamment l’agriculture pour la Polynésie française.”