Une farine riche en surprise

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Publié le 03/01/2017 à 15:10 - Mise à jour le 03/01/2017 à 15:10

La faute à l’un des deux fournisseurs en farine du territoire, nouvellement arrivé sur le marché. Un lot de farine venu de métropole n’a pas été livré dans les délais, favorisant le développement de parasites. Ce qui a mis les boulanger dans le pétrin.

Pour Franklin Sui, président du syndicat des boulangers, l’origine de la dégradation de la farine proviendrait selon lui du conditionnement de celle-ci. « Cela a été mal fait, et arrivée à Tahiti, la farine a  été stockée dans un entrepôt qui est trop chaud et c’est cela qui fait que les charançons et les vers pullulent ».  

Pour le président du syndicat des boulangers, un entrepôt climatisé serait la solution au problème. Mais en attendant, le boulanger se trouve dans l’impossibilité de faire autrement que d’utiliser cette farine. « On a pas le choix, on est obligé de l’utiliser. On ne peut pas faire autrement. Sinon, nous n’avons pas de farine ».

Contacté, le fournisseur mis en cause affirme qu’un seul et unique lot a été impacté. Il a selon lui été écarté dans l’attente de l’arrivage d’un autre lot, sain celui-là. Ledit fournisseur ajoute qu’il fera désormais le nécessaire pour adapter sa farine aux spécificités et au climat polynésien.

Pour l’heure, les boulangers continuent pourtant à utiliser la matière première qu’ils ont en stock, même si certains consommateurs s’en sont plaints. « Les consommateurs râlent un peu. eh le pain n’est pas joli qu’ils me disent. Moi je leur répond que c’est la farine ».

Le président du syndicat des boulangers a sollicité un rendez-vous à la Direction générale des Affaires économiques afin d’évoquer le problème pour ne plus avoir à faire face à une telle situation.

Quant à savoir si ingérer des charançons, voire des vers est néfaste pour la santé,  les professionnels du secteur renvoient la balle aux autorités. « Après tout, les charançons et les vers, ce sont des protéines. » déclare Franklin Sui, laissant le soin aux services de l’hygiène de trancher. « A eux de dire si c’est bon ou pas bon. »
 

Rédaction web avec JB Calvas

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