La famille, encore sous le choc, décide de porter plainte. La mère de l’élève reste très émue. « On ne jette pas une brosse à tableau sur des enfants. Nos enfants ne sont tout de même pas des chiens. »
– PUBLICITE –
Les parents dénoncent aussi les pressions subies à l’intérieur de l’école Raiarii Tane. Cette mère de famille est surveillante dans l’établissement. Il lui aurait été demandé a plusieurs reprises de renoncer à sa plainte.
La famille est soutenue par l’association des parents d’élèves, ce que confirme Arnold Toheira le président de l’association des parents d’élèves. « Nous allons intervenir sur la deuxième plainte, concernant la pression que la maman subit depuis le début de cette affaire. Lorsque nous avons voulu raconter notre version des faits, l’inspecteur ne nous a pas écouté, il ne voulait rien savoir. »
Pour le père de famille pas de question de faire machine arrière. Son enfant a été blessé non pas en jouant dans l’école mais par son institutrice. Certificat médical a l’appui, il rappelle que sa fille a été marquée par le coup au dessus de l’œil. « J’imagine que si on retire la plainte, peut être qu’elle va recommencer »
La direction générale de l’éducation et des enseignements s’est saisie de l’affaire. Elle souhaite faire toute la lumière sur ces faits. Selon la DGEE l’enseignante sera convoquée pour un entretien contradictoire.
Pour Thierry Delmas chef du département de la vie des écoles et des établissements scolaires à la DGEE, « L’acte en lui même est inacceptable. Après, il faut le recontextualiser, ce qui ne veut pas dire qu’on va l’excuser, et voir avec l’enseignante, ce qui s’est passé et pourquoi elle en est arrivée là. »
A l’issue de l’entretien, une procédure disciplinaire pourrait être envisagée selon la DGEE, qui souhaite d’abord apaiser les esprits tant du coté de la famille que du corps enseignant.