Une délégation de femmes polynésiennes à Fidji

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Publié le 01/10/2017 à 12:55 - Mise à jour le 01/10/2017 à 12:55

Il s’agira durant ces quelques jours de partager les expériences, les pratiques qui favorisent l’insertion économique des femmes, tout en respectant les spécificités liées à la vie au sein de l’Océanie (développement durable, respect des cultures…).

La Polynésie française a notamment présenté les dispositifs mis en place pour favoriser l’insertion économique des femmes à savoir : les microcrédits, les mesures fiscales, le forum de la micro entreprise.

Dans le Pacifique, les disparités entre les sexes à l’origine de l’exclusion des femmes sont directement liées aux rôles dévolus aux hommes et aux femmes par la société, aux obstacles structurels et comportementaux à la participation égale des hommes et des femmes à la prise de décision, au manque d’accès à la justice, à l’héritage et à la propriété, et aux systèmes de valeurs de certaines communautés du Pacifique, selon lesquels les hommes exercent une autorité sur les femmes.
 
Dans ce contexte, l’émancipation économique des Océaniennes consiste donc à promouvoir l’égalité économique dans les secteurs formel et informel par : la création de débouchés professionnels et la réduction de l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes ; la levée des freins aux activités du secteur informel, qui concernent majoritairement des femmes ; et la simplification des procédures pour l’établissement d’entreprises et l’octroi de prêts.

Les femmes contribuent déjà pour beaucoup aux économies des États et Territoires insulaires océaniens. Aux Îles Salomon, le marché central d’Honiara génère un chiffre d’affaires annuel de 10 à 16 millions de dollars des États-Unis, les femmes assumant environ 90 % de l’activité du marché en tant que grossistes et détaillantes.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les femmes assurent une grande part de la production alimentaire, estimée à 55 millions de dollars des États-Unis par an. Au Samoa, les micro entreprises, dont 40 % seraient dirigées par des femmes, représentent 80 % du tissu privé.

Il convient néanmoins de noter que, comme dans bon nombre de sociétés, les femmes actives ont une « double journée de travail », car elles assument à la fois les responsabilités domestiques et leurs activités économiques. À titre d’exemple, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les femmes travaillent en moyenne quasiment deux fois plus d’heures que les hommes, tandis qu’aux Tonga, elles consacrent 0,5 fois plus d’heures que les hommes aux activités non économiques chaque semaine. 
 
La délégation polynésienne à Fidji est composée de:

  • Mme Armelle Merceron, représentante à l’Assemblée de Polynésie française et membre de l’union francophone des femmes océaniennes (UFFO) ;
  • Mme Mickaella Folituu, vice-présidente du Conseil des femmes ;
  • Mme Irmine Tehei, présidente de l’UFFO ;
  • Mme Maeva Bourgade, présidente de l’association Vaiumete ;
  • Mme Mata Simpson, membre du conseil des femmes ;
  • Mme Nathalie Parau, membre de l’UFFO ;
  • Mme Heimata Tang, déléguée à la famille et à la condition féminine ;
  • Mme Tumata Helme, représentante du Ministre de la santé et des solidarités.

 

Rédaction web avec communiqué

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