Une classe préparatoire au concours de sous-officier pour la première fois en Polynésie

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La gendarmerie veut favoriser l’égalité des chances : une classe préparatoire au concours de sous-officier s’est ouverte en Polynésie pour la première fois. Objectif : donner tous les outils aux jeunes volontaires pour pouvoir intégrer les forces de l’ordre. Les candidats ont été nombreux, huit profils ont été retenus…

Publié le 04/06/2023 à 15:37 - Mise à jour le 04/06/2023 à 15:37

La gendarmerie veut favoriser l’égalité des chances : une classe préparatoire au concours de sous-officier s’est ouverte en Polynésie pour la première fois. Objectif : donner tous les outils aux jeunes volontaires pour pouvoir intégrer les forces de l’ordre. Les candidats ont été nombreux, huit profils ont été retenus…

Annoncé sur les réseaux sociaux, le dispositif a séduit de nombreux candidats. Mais seuls huit profils, de jeunes gens particulièrement motivés, sont sortis du lot et ont intégré la classe préparatoire au concours de sous-officier. Ils sont âgés de 18 à 25 ans. « Les candidats ont été sélectionnés sur des critères sociaux, à savoir être bénéficiaire d’une bourse d’étude du second degré, ou être issu d’une famille aux revenus modestes dont le plafond ne dépasse pas le critère pour obtenir cette bourse […] ou à défaut encore, être issu d’une zone géographique défavorisée ou d’un quartier sensible » indique le capitaine Benoît Garrigue, officier de communication au commandement de la gendarmerie de Polynésie française.

Premier jour de cours pour ces potentiels futurs gendarmes. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La formation est dispensée sur 15 samedis et elle devrait permettre aux aspirants sous-officiers d’acquérir tous les outils pour réussir les différentes phases du recrutement. « À la clé, il y a la signature d’un contrat au sein de l’institution avec un départ pour la Métropole pour un certain nombre d’années, ce qui leur permettra d’acquérir des connaissances, de se former un maximum. Et le conseil que je donne à ces jeunes, c’est de partir, mais de penser un jour à revenir pour le service de la population polynésienne » explique le maréchal des logis-chef Anthony Doucet, chargé d’escorte d’autorité du commandement de la gendarmerie de Polynésie.

« Il faut se donner les moyens d’y arriver. […] Et avec tous ces outils et de la motivation et de la détermination, on ne peut que réussir » confie Heiani Duchek, élève en classe préparatoire au concours sous-officier. « Je dirais que ça n’a jamais été un métier de vocation. C’est tout récent d’ailleurs, c’est après avoir vécu un évènement particulier. J’ai donc choisi de m’orienter vers la gendarmerie, parce qu’il y a une certaine absence de monotonie. Également, c’est un métier d’action et j’ai un certain attrait pour l’action et aussi pour le contact avec la population » admet Bruce Paepaetaata, également élève de la classe préparatoire.

Les aspirants-gendarmes passeront la phase d’admissibilité en septembre prochain. Une épreuve écrite qui sera suivie d’une épreuve orale et d’une épreuve sportive.

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