« Tupaia, c’est l’un des héros de notre histoire », explique Alphonse Faufau, président de l’association Haururu. « C’est le seul qui a pu naviguer sans instruments. Il navigue avec les étoiles, le vent, le courant… et Cook a voulu le rencontrer quand il est venu. Il a conduit Cook à Raiatea, puis il sont partis en Nouvelle Zélande. On voulait célébrer Tupaia. On a des aito, des toa qui sont un peu laissés de côté. Il faut qu’on les commémore. Il n’y a pas que lui. On commence par Tupaia, mais il faut qu’on intègre les autres aussi », poursuit Alphonse Faufau.
Le bois, c’est du mape piropiro, mais la contrainte c’était qu’il soit parfait. Or, ce bois n’est pas parfait parce-qu’il y a des noeuds à l’origine, et on sait bien que les noeuds, à un moment donné, sortent du bois et on a un trou à la place. »
Alphonse Faufau espère que les écoles vont faire appel à son association pour redécouvrir tout un pan oublié de la culture : « Ca fait plus de 10 ans qu’on célèbre les matari’i ni’a, et maintenant, les écoles se réveillent et nous demandent de venir leur expliquer.
C’est ce qu’on fait aujourd’hui. Bientôt, les écoles nous demanderont de leur parler de Tupaia », s’exclame le président de Haururu.
Une seconde cérémonie pour bénir un deuxième nouveau unu en hommage aux baleines a été tenue.
Un kava est venu clore les célébrations à la tombée de la nuit.
Qui est Tupaia?