Cette opération est maintenant terminée. Les forces de l’ordre espèrent avoir créé un déclic chez les conducteurs. « Nos efforts répétés sont faits pour changer les mentalités. Et puis pour obtenir un résultat concret sur le terrain. (…) C’est vraiment quelque chose de concret avec un intérêt pratique, un intérêt pécuniaire pour les gens de se conformer à la loi. Nous les aidons en quelque sorte à se conformer à la loi », explique le colonel Caudrelier.
Les casques saisis ont été détruits ce vendredi par la société Fenua ma. Ils seront ensuite recyclés. « Sur cette opération, nous avons fait deux opérations en une. C’est-à-dire que nous avions déjà une opération de prévue pour certains véhicules. Les véhicules ont été déjà dépollués et là, cet après-midi, on vient de mettre les casques saisis par la gendarmerie à l’intérieur de ces véhicules. On compacte les véhicules et donc ça sert de sarcophage. L’ensemble compacté va ensuite être expédié en Nouvelle-Zélande pour être recyclé », explique Benoit Layrle, directeur de Fenua Ma.
Dans le prolongement de l’opération « alternative aux poursuites », la gendarmerie en organise une deuxième, en collaboration avec une banque du fenua. « Une opération qui est en fait subventionnée par la Banque de Polynésie qui va payer un montant forfaitaire de 5 000 Fcfp par casque acheté sur un contingent qui est limité à 60 casques. Donc c’est une opération qui va être montée dans les semaines qui viennent de manière à inciter les gens, encore, à changer volontairement leur matériel avec une réduction qui peut représenter jusqu’à 4/5e du prix du casque », annonce le colonel Caudrelier.
Rédaction Web (Interviews : Tauhiti Tauniua Mu San)
Colonel Pierre Caudrelier, commandant de la gendarmerie en Polynésie française
Benoit Layrle, directeur de Fenua Ma