Un séjour de cohésion pour les jeunes du service national universel

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48, c’est le nombre de jeunes volontaires qui participent depuis dimanche à la première édition du SNU (Service national universel). Ces jeunes de Tahiti et Moorea, vont évoluer ensemble pendant deux semaines au sein du centre de cohésion installé au Lycée Hôtelier. Ils ont intégré la formation dimanche et ont été présenté officiellement, ce lundi matin aux services de l’Etat et du Pays.

Publié le 04/07/2022 à 15:43 - Mise à jour le 17/07/2022 à 11:43

48, c’est le nombre de jeunes volontaires qui participent depuis dimanche à la première édition du SNU (Service national universel). Ces jeunes de Tahiti et Moorea, vont évoluer ensemble pendant deux semaines au sein du centre de cohésion installé au Lycée Hôtelier. Ils ont intégré la formation dimanche et ont été présenté officiellement, ce lundi matin aux services de l’Etat et du Pays.

Ils ont entre 15 et 17 ans et font partie de la première promotion locale du Service national universel. Ce parcours citoyen, voulu par le président de la République, s’appuie sur le partenariat Etat-Pays et monde associatif. « Je dois insister là-dessus : c’est un SNU aux couleurs polynésiennes. C’est-à-dire qui insiste beaucoup sur la culture, sur les valeurs de la Polynésie », souligne le haut-commissaire Dominique Sorain.

Ce dispositif qui existe depuis 2020 est déployé pour la première fois localement et se décline en 3 étapes.

La première phase du dispositif, c’est ce séjour de cohésion qui offre aux jeunes l’opportunité de développer une culture de l’engagement. « Leur apprendre les valeurs de la citoyenneté et les aider à grandir dans cette jeunesse et avec un cadre de l’Etat, du Pays et de toutes nos associations qui vont participer », explique le ministre de la Jeunesse Naea Bennett.

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Au programme pour les jeunes volontaires, des activités diverses axées principalement sur des thématiques citoyennes. Pour Taohere Maono responsable SNU, « c’est une expérience qui doit permettre à ces jeunes de pouvoir vivre ces temps de l’armée, ces temps institutionnels, tout en ayant des activités qui leur permette de se dépenser, de s’épanouir et de se dépasser. »

Longuement vantée au sein des établissements scolaires du second degré, cette première édition du SNU est très attendue. « Ce qui m’intéresse le plus dans ce projet c’est surtout la discipline parce que chez moi je ne suis pas trop disciplinée par rapport à mes parents et si ça peut m’apprendre ça, ce sera très utile plus tard » estime Huritoa Hunter, volontaire.

Si les principaux concernés sont ravis, pour les parents c’est aussi une grande fierté. « La jeunesse d’aujourd’hui en a besoin, d’être encadrée. Et comme je suis sapeur pompier, pour moi c’est une fierté, » témoigne Kalei Tehuitoa parent.

Après ce séjour, les jeunes pourront enchaîner avec la deuxième phase qui est une mission d’intérêt générale de 84 heures. À terme, ils pourront décider ou non de s’engager plus longuement.

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