Marcy Pautehea est propriétaire d’une maison au lotissement Tenaho, et elle ne souhaite pas finir comme les riverains de Mickely, relogés à Cité Grand (ancienne résidence militaire) et non encore au domaine Labbé : « Depuis les intempéries de 2017, ils y sont. Et quand je leur demande combien de temps ils vont attendre, ils ne savent pas. Alors que ce sont des propriétaires fonciers ! Cela fait 2 ans qu’ils sont à l’abandon ! Mais 2 ans, c’est trop pour une famille. Cela fait très mal au cœur de voir quand tu es propriétaire terrien que tu n’as pas de réponse en face de toi. (…) On est très réticents qu’on nous déloge (…) Je crains de ne plus être propriétaire si on vient nous déloger. Je pense qu’il faut une concertation publique avec les lotisseurs : cela parle de quoi, qui investit, qui fait quoi ».
« Rénover cela veut dire reloger, mais aussi donner un habitat digne à ces populations, organiser les espaces de façon à ce qu’il y ait un peu de divertissements dans la vallée. (…) Il faut que l’on privilégie la décohabitation : c’est-à-dire qu’il faut alléger le nombre des personnes dans les familles. Lorsque l’on créé des logements sociaux, il faut qu’ils servent en priorité à cette décohabitation. Car en fin de compte, on sauve deux familles : celle dans laquelle on a retiré le surnombre, la surpopulation; et l’autre qui va enfin vivre dans une situation normale où le jeune, en général, aura son autonomie » explique Edouard Fritch, maire de Pirae.
Les travaux d’études se dérouleront sur l’année 2019. Les résultats doivent permettre aux différents projets d’être plus cohérents.