Un Polynésien à la tête des ventes Pacifique et Indonésie chez ATR Singapour

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En déplacement à Singapour, le président du Pays Moetai Brotherson s’est rendu au siège du constructeur aéronautique ATR. Et c’est un polynésien, Raimana Chauvin qui l’a accueilli. Celui-ci est aujourd’hui le responsable des ventes de ces appareils pour la zone Pacifique et Indonésie.

Publié le 25/03/2024 à 10:51 - Mise à jour le 28/03/2024 à 11:37

En déplacement à Singapour, le président du Pays Moetai Brotherson s’est rendu au siège du constructeur aéronautique ATR. Et c’est un polynésien, Raimana Chauvin qui l’a accueilli. Celui-ci est aujourd’hui le responsable des ventes de ces appareils pour la zone Pacifique et Indonésie.

Il a vu décoller de nombreux ATR depuis le tarmac de l’aéroport de Tahiti-Faa’a lorsqu’il était enfant.  Raimana Chauvin, 40 ans, est désormais le responsable des ventes de ces appareils pour la zone Pacifique et Indonésie pour le compte d’ATR Singapour.

Aujourd’hui, dans le Pacifique, on parle de 77 ATR qui opèrent de la Polynésie jusqu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Mais aussi au Vanuatu, en Nouvelle-Calédonie, aux Fidji et en Nouvelle-Zélande”, note celui-ci.

200 compagnies aériennes dans le monde disposent actuellement de cet avion à turbopropulseurs. Un appareil plébiscité pour sa polyvalence. Au fenua, Air Tahiti et dorénavant Air Moana ont, elles aussi, opté pour celui-ci.

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Les ATR de la nouvelle série 600 sont certifiés “Etops”. Un label qui signifie qu’ils peuvent parcourir en monomoteur des distances allant jusqu’à 120 minutes de vol de tout aéroport où ils peuvent se poser. 

On peut relier toutes les îles du Pacifique comme les businessmen qui veulent relier Auckland à Christchurch”, souligne Raimana Chauvin.

Au centre d’entraînement du constructeur, la délégation polynésienne a pu s’essayer au simulateur de vol. Aux commandes : Moetai Brotherson, assisté d’un instructeur, pour un décollage depuis les Marquises.  Chaque paramètre peut être programmé, qu’il s’agisse du vent, de la pluie, ou d’éventuels problèmes techniques.

Au centre d’entraînement du constructeur, la délégation polynésienne a pu s’essayer au simulateur de vol. Aux commandes : Moetai Brotherson, assisté d’un instructeur. (Crédit: TNTV)

C’est un réel plus, car il y a des pannes que l’on ne peut pas reproduire en vol. Par exemple, un feu moteur ou une panne de moteur, voire une panne d’instruments totale. Ce qui peut arriver. Cela permet d’anticiper ces pannes et d’approfondir nos connaissances et de les maintenir à jour”, explique Christian Lendroit, instructeur chez ATR.

Qu’il s’agisse du transport de passagers ou du transport cargo, l’ATR peut mener à bien de nombreuses missions. Il a l’avantage d’avoir la capacité de se poser sur de petits aéroports. Au fenua, Air Tahiti a commandé deux nouveaux appareils du modèle Stoll.

L’ATR 42 Stoll permet d’opérer sur des pistes de 800 mètres”, indique Jean-Pierre Clercin, le responsable commercial Asie-Pacifique.

Quant aux avions de demain, ils seront moins gourmands en carburant. Le constructeur travaille sur un projet destiné à lancer une nouvelle génération d’ATR à l’horizon 2030. Baptisé Evo, cet avion sera hybride.

Le simulateur de vol pemet aux pilotes de s’entraîner. Divers paramètres peuvent être programmés, qu’il s’agisse du vent, de la pluie, ou d’éventuels problèmes techniques. (Crédit: TNTV)

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